La TVA sur les chaudières au mazout devrait connaître une augmentation à partir du 1er juillet 2025. Cette mesure, confirmée par le ministre des Finances, Jan Jambon, au Parlement, a pour objectif d’harmoniser les taux de TVA appliqués dans le secteur de la construction et de l’énergie.
La réforme, bien que déjà anticipée, a suscité de vives réactions, notamment au sein des partis politiques. Alors que le gouvernement défend la mesure comme un levier pour une fiscalité plus juste, l’opposition, menée par le PS, exige un moratoire immédiat sur cette hausse.
L’augmentation de la TVA : un contexte de réformes fiscales
Le 1er juillet 2025 marque un tournant important dans le paysage fiscal belge, avec la mise en place d’une hausse de la TVA appliquée sur les chaudières au mazout. En raison de la mise en place d’une fiscalité européenne plus stricte, la Belgique se voit contrainte de revoir les taux appliqués à certains équipements domestiques. Actuellement, les chaudières au mazout bénéficient d’un taux réduit de TVA, mais celui-ci devrait passer à un taux standard de 21%; a rapporté l’Echo.
Cette décision fait partie d’un processus d’harmonisation des taux de TVA visant à réduire les distorsions fiscales au sein de l’Union européenne. La mesure ne concerne pas seulement les chaudières au mazout, mais s’inscrit dans une volonté plus large de réformer l’ensemble du secteur énergétique. Le gouvernement, tout en affirmant que cette réforme vise à moderniser le système fiscal belge, met en avant l’alignement des taux avec les pratiques européennes. Toutefois, la question de l’impact de cette mesure sur les ménages reste au centre des débats.
Réactions politiques : une opposition tenace face à la hausse
L’annonce de cette augmentation de TVA a rapidement provoqué une levée de boucliers parmi l’opposition, notamment au sein du Parti Socialiste. Les socialistes dénoncent cette mesure qu’ils considèrent comme un fardeau supplémentaire pour les ménages déjà confrontés à des difficultés économiques. « Cette hausse est un coup de pouce donné aux grandes entreprises au détriment des citoyens », a notamment déclaré un représentant du PS, qui appelle à une suspension immédiate de la réforme.
Les arguments de l’opposition se concentrent principalement sur l’augmentation des coûts pour les familles et les entreprises, surtout dans un contexte où le prix du mazout a déjà augmenté ces dernières années. Certains experts estiment que cette hausse de TVA pourrait inciter davantage de foyers à délaisser les chaudières au mazout au profit d’énergies alternatives, accélérant ainsi la transition énergétique. D’autres, cependant, soulignent que cette réforme pourrait alourdir les charges des ménages les plus modestes, notamment ceux qui dépendent encore du mazout pour se chauffer.
Les discussions sur cette mesure devraient se poursuivre dans les prochains mois, les partis politiques et les organisations professionnelles ayant déjà annoncé leur intention de se mobiliser pour défendre leurs positions.