Alors que la liste des métiers en pénurie à Bruxelles dressée l’an dernier comptait exactement 108 métiers, celle de 2024 n'en cite que 102, soit 6 métiers de moins par rapport à l'année précédente. Cette actualisation ne semble présenter aucun changement majeur à première vue.
La pénurie de main-d'œuvre devient un problème récurrent en Belgique, notamment dans certains secteurs. Actiris a récemment fait part des professions les plus recherchées à Bruxelles. Les travailleurs dans les secteurs de la vente, de la santé ou encore de l'enseignement figurent parmi les principaux domaines où il manque des candidats qualifiés. Cependant, ce ne sont là que quelques exemples parmi une liste exhaustive.
102 métiers en pénurie
La nouvelle liste des métiers en pénurie dans la région bruxelloise vient d’être publiée, comptant désormais 102 métiers contre 108 énumérés l'an dernier, montrant ainsi peu d'évolution dans ce domaine. Actuellement, de nombreux postes peinent à trouver preneur, selon Actiris, l'organisme bruxellois de l'emploi et de la formation.
Les raisons derrière cette pénurie de main-d'œuvre sont nombreuses, principalement en raison du manque d'attrait pour ces emplois ou du déficit de qualifications requises en termes de formation, de diplôme ou même de maîtrise de la langue dans certains cas. Les conditions de travail difficiles associées à certaines fonctions sont également un facteur.
Par ailleurs, il est important de souligner que la plupart des métiers considérés en tension ou en pénurie de main-d'œuvre figurent sur la liste depuis de nombreuses années, en particulier ceux du secteur de la construction, des soins, de l'enseignement et de l'HORECA, secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés.
Quelques nouvelles modifications dans la liste des métiers en pénurie
Cette fois-ci, quelques nouveaux métiers ont fait leur apparition dans la liste. Parmi eux, on trouve des métiers du secteur de la construction comme les conducteurs de grues à tour, les rénovateurs de façades ou encore les couvreurs de toits. Il y a également une demande croissante dans les secteurs de la vente (vendeurs, directeurs de magasins), de l'horeca (barman, commis de cuisine, directeur de restaurant collectif) ainsi que du transport et de la logistique (magasinier, responsable logistique).
Une pénurie qui peut faciliter la recherche d'emploi
Connaissant le manque de main-d'œuvre dans certains secteurs en Belgique, il devient plus facile pour les demandeurs d’emploi, au nombre de 90 000 en région bruxelloise, de cibler leurs recherches.
Dans ce contexte, Actiris souligne la possibilité d'octroyer une dispense de disponibilité aux chercheurs d’emploi suivant une formation, un stage ou des études, tout en conservant leurs allocations de chômage. « L'objectif de cette dispense est d’aider les chercheurs d’emploi à acquérir des compétences qui augmenteront leurs chances sur le marché du travail, de préférence dans un métier en pénurie », a précisé l’organisme.
