En Belgique, de nombreux domaines connaissent un manque accru de main-d'œuvre, ce qui pousse l'État à faire des prospections en dehors des frontières. Des opportunités de travail intéressantes attendent les travailleurs étrangers en 2024.
La pénurie de main-d'œuvre devient un problème récurrent en Belgique, notamment dans certains secteurs. Le site Emploi Wallonie a récemment fait part des professions les plus recherchées dans la région francophone. Les métiers de la construction demeurent les plus demandés, à l'instar du maçon, carreleur, isolateur, poseur de conduits d'eau, etc. Le secteur de l'industrie ouvre également des recrutements, à la recherche de profils divers, comme le responsable de contrôle qualité en industrie, le technicien en automatisation industrielle, l'électromécanicien de maintenance industrielle, et autres.
Il en va de même pour le domaine paramédical et les soins médicaux, tels que les métiers d'aide-soignant, infirmier et technologue en imagerie médicale. Le métier de comptable est aussi demandé, ainsi que certaines professions du secteur de l'enseignement. La Belgique recrute également des conducteurs de poids lourds et d'autobus, des mécaniciens et des développeurs informatiques.
Comment travailler en Belgique ?
L'État belge vient de mettre en place un nouveau dispositif de prospection de candidats en dehors de la Belgique pour pallier le manque de main-d'œuvre locale. Il s'agit du projet Working in Belgium, qui consiste à simplifier le recrutement des travailleurs étrangers en Belgique en facilitant les démarches d'embauche. Celui-ci sera prochainement amélioré pour offrir des réponses plus rapides aux travailleurs étrangers et leur accorder des autorisations de séjour dans des délais plus courts.
Aucune menace pour les travailleurs locaux
Par ailleurs, il est important de noter que ce nouveau projet ne menace en rien les travailleurs locaux. En effet, le recrutement des talents internationaux ne se fera que pour les secteurs en manque de main-d'œuvre à l'échelle nationale, laissant la priorité aux Belges.De même, ces recrutements ne concernent que les fonctions essentielles, notamment les métiers du domaine médical.
À titre d'information, le nombre de médecins de nationalités étrangères en Belgique a doublé au cours de la dernière décennie. Une bonne nouvelle pour l'État, en manque d'effectif au niveau des hôpitaux. Cependant, de nombreux praticiens ne maîtrisent pas la langue locale, ce qui représente un frein pour les patients. Le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke avait suggéré, en août 2023, d'appliquer des règles linguistiques plus strictes en ce qui concerne les médecins étrangers.