Les passagers belges vont devoir payer plus cher pour leurs billets d’avion à partir du 1er juillet prochain

Dès le 1er juillet 2025, les passagers belges devront s’attendre à une augmentation de la taxe sur leurs billets d’avion, qui touchera principalement les vols de plus de 500 km.

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Passagers belges
Nouvelle taxe : les passagers belges vont devoir payer un peu plus cher pour leurs billets d’avion, à partir du 1er juillet prochain : Crédit : Canva | Econostrum.info - Belgique

À partir du 1er juillet 2025, les passagers belges devront faire face à une hausse significative du prix de leurs billets d’avion. La raison ? Une nouvelle augmentation de la taxe d’embarquement, entrée en vigueur en avril 2022, qui sera modifiée pour les vols longs courriers. 

Alors que cette taxe a initialement été conçue pour encourager l’utilisation de moyens de transport plus écologiques pour les trajets courts, elle s’étend désormais à davantage de vols, avec des augmentations notables. Cette réforme pourrait bouleverser les habitudes de nombreux voyageurs et impactera directement le coût des billets pour plusieurs destinations européennes et internationales.

Le principe de la taxe et ses premières évolutions

La taxe d’embarquement, introduite en 2022, vise à inciter les consommateurs à opter pour des alternatives plus écologiques aux voyages aériens, notamment pour les trajets courts. Selon Testachats, la taxe est calculée en fonction de la distance parcourue : les vols courts (moins de 500 km) étant moins taxés que les vols plus longs. Jusqu’à présent, trois catégories tarifaires existaient :

  • 10 € pour les vols de moins de 500 km.
  • 2 € pour les vols de plus de 500 km au sein de l’Espace économique européen (UE, Liechtenstein, Norvège, Islande) et vers le Royaume-Uni et la Suisse.
  • 4 € pour les vols longs courriers, soit tous les autres vols internationaux.

Depuis son introduction, cette taxe a été principalement répercutée sur les passagers par les compagnies aériennes, bien qu’elle soit à la base un prélèvement imposé directement aux transporteurs. L’objectif était de réduire l’empreinte écologique des déplacements, en particulier pour les voyages courts, afin de favoriser des modes de transport moins polluants, tels que le train, le bus ou même le bateau.

Les nouveaux tarifs : une hausse pour les vols longs

Le changement majeur qui prendra effet le 1er juillet 2025 est une simplification des trois catégories tarifaires existantes, qui seront réduites à deux. Dorénavant, les passagers paieront :

  • 10 € pour un vol de moins de 500 km.
  • 5 € pour tous les vols de plus de 500 km.

La modification ne concerne donc que les vols de plus de 500 km. Ces trajets, jusqu’ici taxés à 2 € ou 4 € selon les destinations, verront leur taxe augmenter de manière significative, dépassant parfois les 100 % dans certains cas. Par exemple, un vol entre la Belgique et une capitale européenne, jusqu’ici taxé à 2 €, passera à 5 €. La hausse est particulièrement marquée pour les voyageurs prenant des vols au sein de l’Union européenne (UE) ou à destination du Royaume-Uni et de la Suisse.

Bien que cette taxe soit théoriquement payée par les compagnies aériennes, il est fort probable que celles-ci la répercutent sur le prix du billet. Cette augmentation pourrait avoir un impact direct sur le budget des voyageurs, en particulier pour ceux qui prennent des vols réguliers ou de longue distance.

Impact pour les voyageurs : une hausse à prévoir

Cette nouvelle taxe pourrait modifier les habitudes des voyageurs, notamment ceux qui effectuent des trajets réguliers dans l’UE. En effet, les vols de plus de 500 km, qui étaient auparavant moins taxés, verront une nette hausse du tarif. Les passagers devront donc s’attendre à des prix plus élevés, notamment pour les vols long-courriers ou vers des destinations populaires en Europe. Selon les compagnies aériennes, cette nouvelle taxe pourrait se répercuter directement sur le prix des billets.

Par ailleurs, même pour les billets déjà réservés avant le 1er juillet 2025, il est possible que la taxe soit ajoutée au prix final, si cela est prévu dans les conditions générales du transporteur. Certaines compagnies, comme Ryanair, offrent la possibilité aux passagers de demander un remboursement si la taxe est répercutée après la réservation. Néanmoins, la possibilité de répercuter cette nouvelle taxe dépend des termes du contrat de transport de chaque compagnie aérienne.

L’augmentation de la taxe pourrait inciter certains voyageurs à reconsidérer leur mode de transport, notamment pour les trajets courts où des alternatives comme le train ou le bus pourraient se révéler plus intéressantes financièrement. Cette révision de la taxe d’embarquement s’inscrit dans un cadre plus large de politiques écologiques visant à réduire l’empreinte carbone du secteur aérien, un secteur reconnu pour ses émissions de gaz à effet de serre.

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