Le TAEG est-il vraiment fiable pour un prêt hypothécaire ?

Le taux annuel effectif global (TAEG),outil pour comparer les prêts, y compris les prêts hypothécaires est-il vraiment fiable ?

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Prêt Hypothécaire
Le TAEG est-il vraiment fiable pour un prêt hypothécaire ? | Econostrum.info - Belgique

Au niveau des magasins et supermarchés, le prix par unité est souvent affiché pour permettre aux consommateurs de comparer les prix facilement et objectivement. Un système similaire existe pour les crédits à la consommation.

Initialement, les fournisseurs de prêts ne mentionnaient qu’un coût mensuel, ce qui faisait que les emprunteurs n’avaient pas toujours une idée précise du montant des intérêts à payer annuellement. C’est pour remédier à cette situation que le taux annuel effectif global (TAEG) a été introduit. Mais est-ce vraiment un outil aussi fiable ?

Compter sur le TAEG pour comparer les prêts hypothécaires

Depuis 2017, la mention TAEG est également obligatoire pour les prêts hypothécaires. Pour le calcul, le fournisseur de crédit doit prendre en compte non seulement les intérêts, mais aussi divers frais que l’emprunteur ne peut ignorer, tels que les frais de dossier, les frais d’estimation, les frais liés aux assurances obligatoires et les frais de notaire pour la passation de l’acte hypothécaire. Par conséquent, le TAEG est généralement plus élevé que les intérêts annuels que l’emprunteur doit payer. Autrement dit, le TAEG indique le coût réel d’un crédit et permet de mieux comparer les offres des différentes banques.

Il ne faudrait pas s’y fier aveuglément non plus

Bien qu’il s’agisse d’un outil utile, les emprunteurs ne doivent pas se fier aveuglément au TAEG. En effet, il ne prend pas en compte les frais supplémentaires, même s’ils ne sont pas obligatoires. Par exemple, les coûts liés aux assurances non obligatoires ou les indemnités de remboursement anticipé. Il est également important de considérer les coûts liés à un éventuel défaut de paiement.

De plus, le TAEG publié par les institutions financières est basé sur des hypothèses standard. Par exemple, lorsqu’une assurance solde restant dû est exigée pour accorder le prêt, les calculs sont souvent basés sur le coût pour une personne d’un âge et d’un profil spécifiques, comme un fumeur ou non fumeur. Il est peu probable que le profil de l’emprunteur corresponde exactement à cette description. Les emprunteurs souhaitant comparer doivent donc consulter ces conditions.

Il convient également de noter qu’il existe des différences entre les banques. Par exemple, Belfius prend en compte une prime pour un non-fumeur de 35 ans pour l’ensemble du capital assuré, tandis que BNP Paribas Fortis se base sur un fumeur de 34 ans avec un IMC normal et KBC ne prend même pas en compte l’assurance solde restant dû.

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