De l’indexation des salaires à l’application de nouvelles règles de retraite plus strictes, en passant par l’imposition des plus-values sur les actions, la nouvelle “super note” de Bart De Wever regorge de propositions ambitieuses.
En effet, le formateur de la N-VA semble déterminé à mener une série de réformes majeures, avec un accent particulier sur le commerce, les retraites et la fiscalité en Belgique.
Introduction d’un impôt sur les plus-values
Bart De Wever propose une réforme fiscale qui inclurait une réduction de l’impôt sur les revenus du travail et l’introduction d’un impôt de 10 % sur les plus-values réalisées lors de la vente d’actifs financiers tels que les actions et les obligations. Les petits investisseurs bénéficieraient d’une exonération sur les premiers 6000 euros de plus-values.
La réforme fiscale prévoit également une diminution de la retenue à la source, passant de 30 à 25 %, et l’élargissement des exonérations fiscales pour inclure non seulement les comptes d’épargne réglementés, mais aussi d’autres produits financiers tels que les obligations et autres revenus fixes.
Réforme du système d’indexation salariale
Tout en maintenant l’indexation automatique des salaires, Bart De Wever souhaite que les partenaires sociaux proposent une réforme de la loi sur les salaires et du système d’indexation automatique d’ici fin 2026. En attendant cette réforme, le formateur envisage des modifications liées à l’indice santé, en réduisant le poids des combustibles fossiles, comme le gaz, afin de respecter les objectifs climatiques. Il propose également que les indexations dans le secteur public soient alignées sur celles du secteur privé, avec une date fixe. La « super-note » aborde aussi l’idée d’augmenter les salaires minimaux et d’indexer le salaire net (mais pas le brut) en cas d’inflation élevée.
Réforme des pensions
Bart De Wever projette également une révision du système de pensions en réponse à l’augmentation des dépenses liées au vieillissement de la population. Son objectif est de promouvoir plus d’équité entre les générations, de récompenser ceux qui travaillent plus longtemps et d’assurer une pension légale robuste complétée par une pension complémentaire.
Les pensions minimales ont récemment augmenté, mais De Wever souhaite rediriger les économies réalisées grâce à la réforme des pensions vers les pensions moyennes et celles des travailleurs ayant effectivement contribué. Il envisage aussi de réduire les périodes assimilées dans le secteur privé et de réviser les conditions d’octroi de la pension minimale ainsi que celles relatives à la GRAPPA.