De plus en plus de frontaliers, de diverses nationalités, intègrent des postes au Luxembourg. Pour protéger leurs droits, Georges Gondon, le représentant des frontaliers belges au sein de feu le Conseil national pour étrangers, entreprend de mettre en place une association à cet effet.
L’association en question, nommée « Frontaliers Luxembourg » et qui siégera au sein du Luxembourg, sera créée avec la participation de l’avocat Pascal Preuvel ainsi que du président de l’Association des frontaliers au Luxembourg (AFAL). « Elle défendra les intérêts et droits des frontaliers dans le cadre de leur activité professionnelle, mais également dans le cadre de leur vie privée. Je pense notamment à tout ce qui touche à la famille », a expliqué Georges Gondon, cité par le média Virgule.
Il ajoute que cette association n’a pas pour objectif de jouer le rôle des syndicats. « L’objet n’est pas de faire du syndicalisme ni de la politique. Aujourd’hui, au Luxembourg, le système est cadenassé pour ne pas donner trop de voix aux frontaliers. Une réflexion doit être menée sur leur représentation au sein des différentes instances, des chambres professionnelles et politiques », a-t-il assuré.
Interrogé à propos des réactions hostiles que pourrait susciter son initiative, Georges Gordon assure avoir connaissance des difficultés rencontrées par les institutions avec certains frontaliers. « Il y a aussi le problème des frontaliers qui ne veulent pas nécessairement s’investir. Toutefois, je reste convaincu que la présence des frontaliers dans les structures existantes est insuffisante », a-t-il argumenté.
Le représentant des frontaliers belges revendique un véritable statut de travailleur frontalier.
L’association vise en premier lieu les inégalités dont peuvent être victimes les travailleurs frontaliers au Luxembourg. Georges Gordon cite l’exemple de la multinationale Tarkett, située à Clairveau, qui a licencié pas moins de 100 travailleurs belges. Bien que ces employés aient cotisé au Luxembourg, ils seront pris en charge par la Sécurité sociale belge à leur retour au pays. D’autre part, l’association sera chargée d’étudier l’ensemble des directives, mesures ou projets de loi qui auraient un impact sur les travailleurs frontaliers, à l’instar de la double imposition. Elle se chargera alors de saisir les autorités luxembourgeoises ou européennes pour faire valoir les droits de ces salariés étrangers.
Pour rappel, le représentant des frontaliers belges, Georges Gordon, a mené de nombreux combats dans ce sens auparavant. Parmi les causes pour lesquelles il a précédemment milité, les allocations familiales pour les familles recomposées ou encore les bourses d’études grand-ducales.
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