Comme chaque année, l’été est une période particulièrement importante pour les chasseurs de bonnes affaires. Comme à l’accoutumée, les grandes soldes de l’été 2024 vont débuter le 1er juillet prochain en Belgique. Et d’après une récente enquête, les réductions de cette année pourraient être plus conséquentes que d’habitude.
Ce mardi 25 juin, l’Union des classes moyennes (UCM) a rendu publics les résultats d’une enquête annuelle. Selon cette dernière, tout porte à croire que les soldes de cet été devraient être particulièrement intéressants pour les consommateurs belges. D’après les chiffres de l’UCM, 56,3 % des commerçants questionnés affirment que les stocks sont plus élevés par rapport à l’année dernière.
Des réductions plus importantes cette année
« Une situation qui va encourager les commerçants à proposer des réductions plus élevées que la normale », estime l’organisation. D’ailleurs, trois commerçants sur dix indiquent qu’ils débuteront la campagne des soldes de cet été à -50 % sur leurs marchandises. Pour 43,7 % des professionnels interrogés dans le cadre de cette enquête, la préférence est plutôt pour des soldes débutant à -30 %.
40 % des commerçants s’attendent à des ventes plus faibles en juillet malgré les soldes
Après un premier semestre durant lequel les ventes ont été plus faibles par rapport à l’année dernière (à cause des conditions météorologiques notamment), quatre commerçants sur dix s’attendent à des ventes plus faibles en juillet également. À titre de comparaison, l’année dernière, seulement trois commerçants sur dix s’attendaient à des ventes moins importantes lors des soldes du mois de juillet. De plus, cette année, près de 50 % des commerçants prévoient d’écouler leurs stocks avant le début de la période des soldes, en utilisant d’autres leviers commerciaux tels que les promotions et autres rabais.
Alors que les élections communales belges sont prévues pour le mois d’octobre prochain, l’UCM estime qu’il est « primordial que les futurs collèges communaux prennent conscience de l’importance du commerçant ». « Rendre une ville attractive doit être le chantier commun des autorités locales et des commerçants. La vision doit être collective. Ignorer leur voix et leur existence, c’est ignorer le pouls d’une ville », précise l’Union des classes moyennes.
Il faut dire que l’enquête de l’UCM souligne un autre problème, celui de l’insécurité. En effet, près d’un commerçant sur deux interrogé estime que l’insécurité a nettement augmenté dans et autour de leurs établissements au cours des douze derniers mois. Cette insécurité est due à de nombreux facteurs tels que le trafic de drogue, les agressions verbales et physiques, ainsi que la présence des sans domicile fixe (SDF), selon les commerçants interrogés dans le cadre de cette enquête.