Beaucoup de changements sont prévus dans le cadre de la nouvelle année scolaire. En effet, dès cette rentrée, qui aura lieu dans quelques jours à peine, de nouvelles règles entreront en vigueur, impactant sérieusement le corps enseignant en Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que les élèves.
Parmi les principales mesures citées, l’interdiction des smartphones à l’intérieur des établissements scolaires fait beaucoup parler d’elle en ce moment. Ainsi, les 373 écoles du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement vont baliser l’usage du smartphone dès le 26 août prochain. Une interdiction qui concerne les classes de la maternelle, du primaire et du secondaire au cours de l’année, ont relayé ce jeudi Le Soir et Sudinfo.
Les élèves interdits d’utiliser leurs smartphones
En plus des cinq principales nouvelles mesures adoptées par le système scolaire en FWB dès la prochaine rentrée, un nouveau changement vient d’être révélé. Il concerne les élèves, désormais interdits de se servir de leurs téléphones portables à l’intérieur des établissements scolaires.
À partir du 26 août, date de la reprise des cours, les 373 écoles du réseau Wallonie-Bruxelles Enseignement vont encadrer l’usage des smartphones. Cette interdiction sera en vigueur en maternelle, en primaire et en secondaire tout au long de l’année.
La mesure du réseau WBE, soit les écoles officielles, concerne 132 600 élèves dans 373 établissements. Elle s’appliquera immédiatement pour un certain nombre d’écoles qui lanceront l’expérience à la rentrée de lundi prochain (ou ont déjà interdit les smartphones depuis plusieurs années). Pour la plupart des autres établissements, la mesure sera mise en place au cours de cette année scolaire.
Quel est l’intérêt de cette interdiction ?
L’interdiction de l’utilisation des téléphones portables dans les écoles répondrait à des enjeux purement éducatifs, sociétaux et sanitaires. Cette interdiction s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le harcèlement, selon les partis concernés. « Au-delà de l’aspect harcèlement, de nombreuses études dénoncent les conséquences d’une surexposition aux smartphones sur la santé et le climat scolaire », a indiqué Julien Nicaise, administrateur délégué du réseau WBE.
« Cela ne veut pas dire qu’on ne travaille pas sur les outils numériques, bien au contraire. L’objectif est d’encadrer, guider et donner les clés à la jeunesse pour utiliser au mieux ces outils qui sont natifs pour eux. On parle souvent de nouveaux médias, mais ce sont des nouveaux médias pour les plus anciens d’entre nous… Pour nos élèves, il s’agit presque d’une autre grammaire, d’un outil de référence. À nous de les amener à les utiliser au mieux et à se questionner sur les usages », a conclu M. Nicaise.