Quel est le salaire d’un gestionnaire de données en Belgique ?

En Belgique, le métier de gestionnaire de données offre donc une rémunération attractive, appuyée par des avantages non négligeables et des perspectives d’évolution concrètes.

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Gestionnaire de données
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Alors que la gestion des données devient un enjeu stratégique pour les entreprises, le métier de gestionnaire de données gagne en visibilité et en attractivité. Son rôle, souvent méconnu du grand public, est pourtant devenu indispensable au bon fonctionnement des organisations modernes.

En Belgique, cette fonction se distingue non seulement par sa technicité, mais aussi par une rémunération en constante progression. À la croisée entre informatique, gouvernance de l’information et stratégie d’entreprise, elle attire aujourd’hui des profils variés en quête de stabilité et de reconnaissance professionnelle. 

Une rémunération compétitive dès les premières années

Le salaire d’un gestionnaire de données dépend principalement de trois facteurs : l’expérience, la spécialisation et le secteur d’activité. Un profil débutant, généralement issu d’un bachelier en informatique, en gestion d’entreprise avec option Business IT ou d’un master en science des données, peut espérer gagner autour de 2.800 euros bruts par mois, selon le Baromètre des salaire Jobat. Ce niveau de rémunération place déjà ce poste au-dessus de la moyenne des fonctions techniques junior en Belgique.

Avec quelques années d’expérience, la rémunération progresse rapidement. Un gestionnaire de données avec une expertise confirmée en SQL, Python ou encore en gouvernance des données atteint souvent une fourchette salariale comprise entre 3.500 et 5.000 euros bruts mensuels. Cette progression s’explique par l’ampleur croissante des responsabilités : maintenance et sécurisation de bases de données, structuration d’informations stratégiques, conformité RGPD, analyse et modélisation des données pour les départements métiers.

Les profils dits senior, souvent titulaires de certifications techniques comme Oracle Certified Professional, ou spécialisés dans la gestion d’infrastructures complexes, peuvent prétendre à des rémunérations allant jusqu’à 6.000 euros bruts par mois, voire davantage dans certaines grandes entreprises du secteur bancaire, pharmaceutique ou technologique.

Des avantages extralégaux qui pèsent dans la balance

Au-delà du salaire fixe, les gestionnaires de données en Belgique bénéficient généralement de packages salariaux étoffés. Les avantages extralégaux les plus fréquents comprennent :

  • des chèques-repas ;
  • une assurance hospitalisation et parfois une assurance groupe ;
  • une indemnité de télétravail, souvent couplée à la prise en charge de l’abonnement internet ou GSM.

Pour les postes où la mobilité est requise, certaines entreprises proposent une voiture de société, accompagnée d’une carte carburant ou de recharge électrique. Ce type d’avantage est souvent réservé aux profils les plus spécialisés ou aux gestionnaires exerçant dans des contextes multisites.

La spécialisation joue ici un rôle central. Un expert en sécurité des données, un data architect ou un spécialiste en gestion de la qualité des données se verra offrir des conditions plus avantageuses que celles d’un gestionnaire généraliste. Ces profils sont rares, et les entreprises n’hésitent pas à proposer des incentives salariales pour les attirer ou les fidéliser.

De plus, la taille et le secteur de l’entreprise influencent aussi les niveaux de rémunération. Dans les structures de grande taille ou les multinationales, les budgets alloués à la gestion de la donnée sont plus conséquents. Cela permet non seulement d’offrir des salaires plus élevés, mais aussi d’accéder à des projets d’envergure, renforçant ainsi les perspectives de carrière.

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