De nombreux retraités souhaitent trouver un autre travail afin d’avoir une source de revenus supplémentaire et d'arrondir leurs fins de mois. Cela dit, la majorité d’entre eux ont peur d'être trop taxés et évitent d'adopter ce genre d’idée, redoutant qu'au final ce ne soit pas aussi intéressant que cela puisse paraître à premier abord.
Pourtant, une alternative bien simple existe et pourrait être adoptée par les retraités belges désirant ajouter du beurre à leurs épinards : il s'agit bien du flexi-job. Cette solution étant totalement légale, elle permet aux personnes intéressées de travailler à temps partiel et de gagner de l'argent en plus de leurs pensions.
Flexi-job, de quoi s'agit-il au juste ?
Considéré comme un travail supplémentaire ou complémentaire, le flexi-job présente des conditions très avantageuses pour les personnes souhaitant avoir un revenu supplémentaire. Les retraités étant les principaux concernés par cette offre, ils peuvent en bénéficier et en tirer profit sous plusieurs angles. Le flexi-job est notamment intéressant sur le plan fiscal pour celles et ceux ayant accumulé 45 années de carrière ainsi que pour les personnes ayant atteint l'âge légal ouvrant droit à l’obtention de la pension.
Quels sont les avantages liés au flexi-job ?
En optant pour un flexi-job, il est possible d'obtenir un salaire supplémentaire et de l’ajouter à sa pension, dont le montant restera intact et inchangé. Il est également important de mentionner que ce genre de travail n'est pas soumis à une limitation de revenus, ce qui le rend très attractif. De plus, le retraité sera uniquement taxé sur le salaire du flexi-job.
Par ailleurs, la limite d'exonération n’est pas généralisée et dépend entièrement du secteur d'activité choisi ainsi que du nombre d'heures de travail autorisées. Par conséquent, il est conseillé d'effectuer ses calculs avec soin et de vérifier attentivement les différentes alternatives qui se présentent.
Qu'en est-il des plafonds imposés dans ce cadre ?
Les personnes n'ayant pas atteint l'âge de la pension ou celles qui n’ont pas bouclé leurs 45 ans de carrière ne peuvent pas bénéficier des mêmes avantages que celles mentionnées précédemment et des plafonds de revenus seront appliqués dans ce cas-là.
Pour les retraités avec une pension anticipée, la limite est fixée à 7,190 euros bruts maximum par an sur un total de 9,236 euros, tous revenus confondus hors pension. En cas de dépassement de ce montant, la pension pourra alors être réduite. Il est également important de noter que ce plafond ne pourra pas dépasser le seuil des 7,668 euros à partir du 1er janvier 2025.