Chaque année, de nombreux Belges quittent la vie active pour profiter de leur retraite. Pour certains, cette transition importante implique également un changement de pays. En effet, certains pensionnés choisissent de s’expatrier pour bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse. Cependant, ce choix de vie ne garantit pas toujours des résultats positifs.
Tout comme les salariés, les pensionnés sont également soumis à une fiscalité en Belgique. Trois types d’impôts s’appliquent aux anciens travailleurs : le précompte professionnel, la cotisation à l’assurance maladie invalidité (applicable à partir de 1.997 euros brut par mois pour une personne isolée) et la contribution de solidarité (applicable à partir de 3.162 euros brut par mois pour une personne isolée).
Retraite : S’installer à l’étranger pour payer moins d’impôts
Pour bénéficier d’une fiscalité plus avantageuse, certains pensionnés choisissent de s’expatrier. Cependant, ce choix n’est pas toujours fructueux. « Le traitement fiscal dépend d’abord de la nature de la pension », explique Grégory Homans, associé-gérant au cabinet juridique Dekeyser cité par le Vif. Ainsi, pour un retraité percevant une pension de fonctionnaire, changer de pays n’aura pas de grandes conséquences sur sa fiscalité, car il restera généralement taxé en Belgique.
Pour les anciens salariés et ex-indépendants, la fiscalité dépend du nouveau pays de résidence. En effet, la Belgique a signé une « convention de double imposition » avec 95 pays, un accord visant à éviter que le contribuable soit imposé par deux pays différents (la Belgique et le nouveau pays où il s’est installé). De plus, cette convention permet de déterminer quel État fixera la fiscalité applicable au contribuable (pension, rente, dividendes, etc.).
« L’OCDE a établi un modèle standard pour ces conventions. La règle générale est que l’État de résidence du pensionné peut taxer celui-ci sur sa pension. Par exemple, si un pensionné belge s’est expatrié en France, c’est Paris qui le soumettra à l’impôt », précise Grégory Homans. Outre la France, d’autres pays comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal (sauf pour les anciens indépendants) ainsi que la Suisse soumettent les expatriés belges.
Impôt unique, IPP suspendue… Certains pays font tout pour attirer les retraités belges
Mais cette convention ne donne pas à tous les pays avec lesquels la Belgique a conclu des accords le droit de décider de la fiscalité des expatriés belges. Par exemple, pour l’Allemagne, le Luxembourg, la Grèce, les États-Unis ou encore le Canada, l’impôt sur la pension est dû en Belgique. D’autres pays appliquent un taux d’imposition unique pour les expatriés belges, généralement moins élevé qu’en Belgique. Dans certains cas, comme dans d’autres pays, l’impôt des personnes physiques (IPP) est même complètement supprimé, à condition que la pension soit reçue sur un compte bancaire local.
Qu’en est-il pour les residents en Thailande ?
Quid des futurs résidents en Espagne ?
1/pour la pension -secteur privé de Mme
2/pour la pension – secteur public de Mr
3/impôt foncier belge de Mme + achat immobilier commun en Espagne (continentale ? ≠ Canaries ?) Merci.