Résidence secondaire en Belgique : un piège fiscal pour les emprunteurs

En 2025, acheter une résidence secondaire en Belgique pourrait s’avérer plus coûteux que prévu en raison d’un changement fiscal. Les déductions fiscales liées aux crédits hypothécaires ont été réduites, ce qui pourrait entraîner une perte significative d’avantages fiscaux pour les emprunteurs.

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Immobilier
Résidence secondaire en Belgique : un piège fiscal pour les emprunteurs | Econostrum.info - Belgique

Acheter une résidence secondaire en Belgique peut coûter bien plus cher que prévu en 2025. Un changement fiscal risque de faire perdre des milliers d’euros d’avantages fiscaux aux emprunteurs. 

Désormais, les déductions fiscales liées aux crédits hypothécaires ne sont plus aussi favorables. Cette évolution impacte fortement les ménages investissant dans une seconde habitation. Dans un marché où les prix et les taux d’intérêt sont en hausse, ce changement fiscal pourrait freiner certains projets immobiliers.

Une fiscalité moins avantageuse pour les crédits hypothécaires

Jusqu’à récemment, les intérêts des prêts hypothécaires pour une résidence secondaire pouvaient donner droit à une réduction fiscale. Cet avantage permettait aux emprunteurs de diminuer leur revenu imposable, rendant le financement d’une seconde habitation plus attractif. Mais avec la suppression progressive de ces incitants, la situation change.

Aujourd’hui, le prêt hypothécaire pour une résidence secondaire ne bénéficie plus des mêmes déductions que celui d’une habitation principale. En effet, depuis la régionalisation des compétences fiscales, la Région wallonne et celle de Bruxelles ont supprimé ces avantages, tandis que la Flandre a également revu son système. Concrètement, un acheteur qui espérait réduire son impôt sur le revenu grâce aux intérêts de son emprunt pourrait se retrouver avec une note fiscale bien plus lourde.

Les experts du secteur alertent sur les conséquences de cette modification. Selon un spécialiste fiscal interrogé, « les acheteurs doivent bien recalculer le coût réel de leur investissement, car les économies espérées ne seront plus au rendez-vous ». Cette nouvelle donne risque donc de freiner certains ménages dans leur projet d’acquisition d’une seconde résidence.

Une rentabilité en baisse pour les investisseurs immobiliers

L’impact de ces restrictions fiscales ne se limite pas aux particuliers achetant une résidence secondaire pour leur usage personnel uniquement. Les investisseurs qui achètent pour mettre en location sont aussi concernés. Avec la disparition des déductions fiscales, la rentabilité locative devient moins intéressante.

En effet, sans l’allègement fiscal, le coût global du prêt augmente, réduisant la marge bénéficiaire des propriétaires. Certains investisseurs comptaient sur ces avantages pour compenser les charges et taxes associées à la détention d’un bien immobilier. À cela s’ajoute la pression fiscale locale, qui reste élevée en Belgique, notamment en termes de précompte immobilier.

Ce revirement fiscal pourrait donc refroidir certains acheteurs potentiels et ralentir le marché des résidences secondaires. Dans un contexte où l’immobilier est déjà sous tension avec des taux d’intérêt en hausse, cette mesure alourdit encore la facture pour les emprunteurs.

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