Avec la rentrée scolaire de septembre, de nombreuses familles belges font face à des difficultés financières. En plus des achats essentiels, le coût des activités extrascolaires aggrave encore la situation.
Les activités extrascolaires représentent une charge financière de plus en plus lourde pour de nombreuses familles. En moyenne, les parents doivent dépenser près de 1.295 euros par an pour inscrire leurs enfants à ces activités, sans compter les frais supplémentaires pour les équipements, les déplacements ou les tenues spécifiques. Cette situation engendre des inégalités sociales, rendant certaines activités inaccessibles pour les familles les moins favorisées.
Les familles nombreuses particulièrement affectées
Les coûts élevés des activités extrascolaires touchent particulièrement les familles nombreuses et celles à revenus modestes. Selon une étude menée auprès de 823 familles belges, près de deux tiers des parents considèrent ces dépenses comme une pression financière insoutenable. En effet, le montant de 1.295 euros équivaut au loyer moyen d’un appartement à Bruxelles, ce qui souligne la lourdeur de la facture. Cette situation est exacerbée pour les familles avec plusieurs enfants, puisque le coût augmente en fonction du nombre de participants. Par exemple, pour deux enfants, la dépense annuelle moyenne atteint 1.176 euros, et pour trois, elle grimpe à 1.576 euros, détaille Le Soir.
Outre l’aspect financier, les défis logistiques liés à la gestion des activités extrascolaires sont également importants. Les parents doivent souvent jongler avec des horaires de travail incompatibles avec ceux des cours, créant un stress supplémentaire pour organiser les trajets et les gardes. En outre, les aides financières existantes, telles que les remboursements des mutuelles ou les chèques-sports, sont jugées insuffisantes. Elles ne couvrent qu’une petite portion des frais, et leur accessibilité varie grandement d’une commune à l’autre.
Comment alléger les dépenses liées à la rentrée ?
Pour alléger cette pression, des propositions de réforme sont avancées, telles que l’extension de la gratuité du matériel scolaire à toutes les années de l’enseignement obligatoire ou la création de chèques-sports modulés en fonction des revenus. L’objectif est de rendre ces activités plus accessibles, tout en réduisant la charge mentale et financière que subissent de nombreux parents, souvent contraints de faire des choix difficiles entre travail, vie familiale et activités extrascolaires.
