Réforme des retraites 2025 : ce qui change pour les Belges

Les réformes des pensions de 2025 redéfinissent les règles en dépassant l’âge légal de la retraite et en renforçant les critères d’accès à une pension minimale. Si ces mesures visent à renforcer la viabilité du système, elles imposent également des ajustements aux travailleurs et aux retraités. Les adaptations ciblées pour les carrières atypiques apportent une reconnaissance bienvenue à des parcours souvent négligés.

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L’année 2025 marque un tournant significatif dans l’organisation des retraites en Belgique. Ces réformes, établies pour renforcer la viabilité du système à long terme, répondent aux défis posés par le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie. 

Parmi les mesures phares, on note l’augmentation de l’âge légal de la retraite, des conditions plus strictes pour les pensions minimales et des adaptations spécifiques pour certains groupes professionnels. Ces modifications affecteront à la fois les travailleurs actifs, les retraités et les jeunes générations.

Une augmentation progressive de l’âge légal de la retraite

Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, l’âge légal de départ à la retraite sera porté à 66 ans, avant d’atteindre 67 ans en 2030. Cette décision, prise en 2016, concerne toutes les personnes nées après le 1ᵉʳ janvier 1960. Pour celles nées entre 1960 et 1963, l’âge sera fixé à 66 ans. Celles nées à partir de 1964 attendront 67 ans pour bénéficier de leur pension.

Le système permet néanmoins des départs anticipés sous certaines conditions. Les travailleurs ayant accumulé 43 années de carrière peuvent partir à 61 ou 62 ans, tandis que ceux justifiant de 42 années de travail peuvent partir à 63 ou 64 ans. Ces options offrent une flexibilité pour les longues carrières tout en maintenant un équilibre pour la durabilité du système. Ces ajustements visent à garantir une retraite en phase avec les évolutions démographiques nombreuses, mais obligent les travailleurs à réviser leurs plans de fin de carrière.

De nouvelles exigences pour les pensions minimales et des ajustements ciblés

Les réformes introduisent également des conditions plus strictes pour une pension minimale garantie. Désormais, il faudra justifier de 20 ans de travail effectif, en plus des 30 années de carrière requises pour les salariés (ou 20 ans pour les fonctionnaires). Cela correspond à 5.000 jours de travail à temps plein pour un salarié ou 64 trimestres pour un indépendant. Cette nouvelle règle renforce l’exigence de stabilité professionnelle, impactant particulièrement les travailleurs précaires et ceux à temps partiel.

En parallèle, des mesures favorables sont mises en place pour les carrières atypiques. Les droits à la pension des travailleurs à temps partiel avant 2002 seront majorés de 25 % pour un maximum de cinq années. Par ailleurs, les pensions des militaires retraités augmenteront de près de 10 % grâce au mécanisme de péréquation qui aligne les pensions sur l’évolution des salaires des actifs. Ces mesures font une volonté de prendre en compte la diversité des parcours professionnels.

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