Météo : “Du jamais vu depuis 1833”, la Belgique bat un nouveau record de pluies

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Météo : “Du jamais vu depuis 1833”, la Belgique bat un nouveau record de pluies | Econostrum.info - Belgique

Le ciel gris, les orages et les pluies abondantes font désormais partie intégrante de la vie des Belges depuis le mois d’octobre de l’année dernière. Tous les mois qui ont suivi ont été excédentaires en pluviosité, avec plus de 109 litres récoltés à Uccle à la mi-août, un chiffre qui a déjà dépassé la moyenne d’un mois d’août normal.

Ces données fournies par l’Institut Royal Météorologique sont incontestables. Elles montrent que ces 11 mois d’affilée ont battu le précédent record de pluviométrie en Belgique datant de 1965, qui était de 979 litres.

La Belgique établit un nouveau record de pluviosité

Depuis le mois d’octobre 2023, tous les mois suivants ont été excédentaires en pluviosité. Selon les dernières données partagées par l’IRM, les litres par mètre carré comptabilisés par l’Observatoire Royal d’Uccle entre le 1ᵉʳ octobre 2023 et le 15 août 2024 ont atteint la somme totale de 1 095,9 litres. Selon le météorologue David Dehenauw, la période s’étendant de début octobre de l’année passée à fin juillet 2024 (968 litres de pluie récoltés) bat le précédent record pluviométrique de 1964-1965, qui était de 979 litres.

Le mois en cours ne fait pas exception. En effet, rien qu’au 1ᵉʳ août, 40,6 litres par mètre carré ont été recueillis à Uccle et 28,3 litres durant la journée du 14. À la mi-août, la normale pour un mois d’août avait déjà été dépassée, avec 109,7 litres au lieu de 86,5 litres. Il s’agit donc de 11 mois consécutifs de pluies excédentaires, établissant également un record. Jusqu’alors, la plus longue séquence avait eu lieu 1833.

Comment expliquer cette longue période de précipitations continue ?

Interrogé par le quotidien HLN, le spécialiste David Dehenauw a fourni une explication scientifique à l’origine de cet excédent de pluviosité, même en période estivale. Selon lui, le fait que les Belges soient confrontés à une si longue période de précipitations extrêmement élevées est surtout dû à l’absence de zones anticycloniques de longue durée depuis la mi-octobre.

« Le courant-jet est tel que les zones de haute pression de longue durée ne nous atteignent plus. Le changement climatique joue également un rôle, même s’il est difficile de le quantifier », a-t-il souligné. D’après l’expert, la Belgique pourrait à l’avenir faire face à des périodes plus longues où la météo restera la même. Parfois, ce seront de longues périodes sèches ; parfois, de longues périodes humides.

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