Le prix du mazout de chauffage en Belgique semble se stabiliser ces deux derniers jours. Les consommateurs doivent-ils en profiter pour prendre leurs précautions avec l’arrivée de la période hivernale ?
Le prix du mazout de chauffage se stabilise en cette première semaine d’octobre
Après un week-end rempli d’incertitudes, le prix du pétrole reste finalement stable. Avec la possible augmentation de la demande en hiver, les cours pourraient bientôt être revus à la hausse. Est-ce le moment opportun pour faire sa réserve de gasoil de chauffage ?
Le mois dernier le gasoil de chauffage affichait un prix moyen de 0,6838 euros le litre (quantité inférieure à 2000 L), et une moyenne de 0,6514 euro le litre pour une quantité supérieure à 2000 litres. La tendance est désormais à la hausse avec cette première semaine du mois d’octobre.
Prix du mazout de chauffage : une stabilité temporaire ?
Hier, le prix du gasoil était de 0,8198 €/L pour une quantité supérieure à 2000 litres, et de 0,8595 €/L pour une quantité inférieure à 2000 litres. Le cours de ce combustible semble se maintenir aujourd'hui. Selon les informations du SPF Économie, le prix du gasoil devrait ainsi rester inchangé dans toute la Belgique au moins pour ce dimanche.
À titre de comparaison, le tarif du mazout de chauffage l’année dernière était de 1,0442 €/L, ce qui pourrait encourager certains à refaire leurs stocks avant une éventuelle hausse de la demande. Quant aux prix de l’essence 95 et 98 RON, ils sont affichés respectivement à 1,6270 €/L et 1,7120 €/L, une nouvelle rassurante dans un contexte d’incertitude sur l’évolution des prix des combustibles.
Qu’en est-il de l’évolution du pétrole ?
Le cours du pétrole a terminé la journée de vendredi en hausse. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord a augmenté de 1,04 %, atteignant 78,37 dollars, une première depuis plus d’un mois. Son équivalent américain a suivi la même tendance avec une hausse de 1,07 %, atteignant 74,50 dollars.
Le prix du pétrole étant étroitement lié à celui du gasoil, il est important de surveiller de près la situation géopolitique ainsi que les productions de pétrole en provenance d'Iran. Tamas Varga, analyste chez PVM, indique que cette hausse pourrait également être amplifiée par des mouvements spéculatifs sur les marchés. « Personne ne possède de boule de cristal », a-t-il ajouté.