Le prix maximum du mazout de chauffage en Belgique enregistrera une nouvelle baisse ce jeudi 7 mars, offrant une légère respiration aux ménages qui en dépendent. Cette diminution, de 1,15 centime par litre, s’inscrit dans un contexte d’utilisation des prix de l’énergie, influençant par les fluctuations du cours du pétrole brut.
Bien que modeste, cette correction témoigne d’une tendance baissière amorcée depuis plusieurs semaines. Cependant, les incertitudes sur l’évolution du marché demeurent nombreuses et pourraient rapidement inverser la dynamique actuelle.
Une baisse modérée liée aux fluctuations du marché pétrolier
Le prix du mazout de chauffage est directement indexé sur l’évolution du marché pétrolier, notamment sur le cours du Brent, la référence en Europe. Depuis le début de l’année, le Brent est passé de 81 dollars à environ 76 dollars le baril début mars, soit un recul de plus de 6 %.
Cette dynamique impacte directement les prix en Belgique. À partir du 7 mars 2025, le prix maximum officiel du mazout 50S sera fixé à 0,8755 €/L pour une commande de 2 000 litres, contre 0,8870 €/L la veille selon les prévisions du SPF Economie.
Pour les consommateurs, cette légère réduction constitue une occasion d’achat avantageuse, bien que son impact réel sur le budget des ménages reste limité. Une commande de 2 000 litres coûtera ainsi environ 23 € de moins qu’il y a quelques jours, une économie modeste, mais non négligeable pour les foyers qui doivent reconstituer leurs réserves.
Une opportunité temporaire, mais des incertitudes pour les mois à venir
Si cette baisse profite aux ménages chauffés au mazout, elle reste soumise aux aléas du marché énergétique. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP+) pourrait, dans les prochaines semaines, décider de réduire sa production, ce qui ferait mécaniquement remonter les prix. De plus, la demande mondiale pourrait repartir à la hausse avec l’arrivée du printemps et la relance de certaines industries consommatrices de pétrole.
En Belgique, environ 30 % des foyers utilisent encore le mazout comme source principale de chauffage, en particulier en Wallonie et dans les zones rurales. Malgré la promotion des énergies alternatives, notamment les pompes à chaleur et les solutions électriques, le mazout reste incontournable pour de nombreux consommateurs. Ces derniers suivent donc de près l’évolution des prix afin d’optimiser leurs dépenses.
Si les conditions actuelles se maintiennent, une stabilisation des prix pourrait être envisagée à court terme. Cependant, une remontée brutale du prix du Brent ou une révision des taxes appliquées aux carburants fossiles en Europe pourraient inverser la situation.
