Il n’y a pas à dire, la tendance météo de ces derniers jours n’avait rien à voir avec la stabilité en Belgique. Entre les fortes précipitations, le ciel gris, les températures assez basses, le manque cruel de soleil et le faible vent, il n’est pas étonnant que les prix de l’énergie aient considérablement augmenté dans le pays au cours de la semaine passée.
De nombreux foyers craignent que ces tarifs restent élevés pour le reste de l’hiver. Selon la Creg, il ne s’agit que d’une crise passagère qui devrait bientôt se dissiper, laissant place à des prix un peu plus abordables pour le reste de la saison.
Y a-t-il lieu de s’inquiéter de l’évolution des prix de l’énergie pour les prochains mois ?
Il est important de souligner que les conditions météorologiques ont un impact direct sur le marché de l’énergie. Avec très peu de vent et de soleil, la production d’énergie renouvelable stagne, tandis que la demande en gaz et en électricité monte en flèche pour subvenir aux besoins des consommateurs, vu l’importante chute de température de ces derniers jours. Résultat : les prix grimpent de manière significative sur le marché de gros.
Selon la Creg, la Commission de régulation de l’électricité et du gaz en Belgique, cette situation défavorable pour les ménages devrait se dissiper rapidement et la hausse des prix de ces derniers jours n’aurait rien d’alarmant. « C’est un phénomène saisonnier et limité dans le temps », a rassuré Laurent Jacquet, directeur de la Creg. « On verra ces hausses de prix sur les marchés de gros aujourd’hui, pour les prochaines heures et les prochains jours. Mais quand on regarde les prix à terme pour les différents mois d’hiver et pour l’année prochaine, on observe des niveaux tout à fait raisonnables », a-t-il ajouté sur un ton rassurant.
Des hausses des prix de l’énergie ont toujours eu lieu au mois de novembre
Mardi dernier, le prix de l’électricité atteignait 137 euros le mégawattheure, son plus haut niveau depuis fin novembre 2023. Mercredi, il grimpait même à 152 euros. « Mais ce n’est pas un phénomène inquiétant », a insisté Laurent Jacquet. « Cela n’a rien à voir avec la crise et les prix que nous avons connus dans le passé », a-t-il précisé.
Si le mois de novembre est traditionnellement une période plus tendue sur le marché de l’énergie, les prévisions pour les prochains mois et pour l’année 2025 restent optimistes. La Creg assure que la hausse actuelle est temporaire et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.