Selon les dernières informations du SPF Economie publiées ce mardi 3 septembre, 60 000 nouvelles familles pourraient bénéficier d’une prime d'énergie. Cependant, cette aide n'est pas automatique, les ménages intéressés devront soumettre une demande, à partir du 3 septembre.
Contrairement au tarif social, qui ne peut être attribué qu’à des personnes ayant un contrat d'énergie à leur nom, cette nouvelle prime sera accessible aux ménages qui ne bénéficient pas de ce tarif. Désormais, les familles vivant dans un immeuble ou un appartement avec une installation collective d’énergie pourront également toucher la prime.
Prime d'énergie : Une demande devra impérativement être formulée
Le SPF Economie a récemment annoncé une bonne nouvelle : 60 000 nouveaux foyers sont éligibles pour une prime d’énergie. Toutefois, il est important de suivre la procédure : une demande doit être soumise pour pouvoir en bénéficier.
Bien que le droit à la prime soit effectif depuis le 1er juillet, les demandes ne peuvent être faites qu'à partir du 3 septembre. Le montant de la prime sera calculé trimestriellement par la Commission de régulation de l'électricité et du gaz (Creg), en fonction du tarif social qu'ils auraient pu toucher. En clair, les paramètres pris en compte pour le calcul du tarif social sont les mêmes que ceux de cette prime. Quant au montant, celui-ci variera donc chaque trimestre.
Les bénéficiaires potentiels peuvent faire leur demande via la plateforme en ligne du SPF Economie. Pour les demandes effectuées en septembre, la prime couvrira l’ensemble du trimestre en cours (juillet-août-septembre), assure l'administration.
Qui est concerné par cette nouvelle aide ?
Précédemment, le tarif social de l’énergie était réservé aux personnes ayant un contrat d’énergie à leur nom. Pour remédier à cette situation, le gouvernement a introduit une prime pour les installations collectives. « Elle n’est pas cumulable avec le tarif social classique », précise le SPF Economie. « Ce qui signifie qu’elle est spécifiquement destinée aux personnes dont l'énergie est fournie par le biais d’un contrat collectif. Il peut s’agir, par exemple, d’un ménage vivant dans un appartement chauffé par une chaudière collective au gaz dont le contrat est au nom de l’association de copropriétaires ou du syndic », ajoute-t-il.
La prime concerne aussi bien le gaz, l'électricité que les réseaux de chaleur. En revanche, les installations fonctionnant au mazout, au propane ou au pétrole ne sont pas éligibles à cette aide.