Selon les dernières données partagées par l’Organisation météorologique mondiale située à Genève, en Suisse, le courant froid La Niña pourrait arriver d’ici décembre. Selon cette même source, la probabilité qu’un tel phénomène se produise est estimée à 60 %.
Cela pourrait entraîner des températures plus fraîches d’ici à la fin de l’année. Si ce scénario est légèrement moins probable pour la période septembre-octobre, il devient plus crédible pour octobre-février.
La Niña pourrait arriver d’ici décembre
Le phénomène météorologique synonyme de températures plus fraîches pourrait être observé d’ici à la fin de l’année en cours. Cette possibilité est estimée à 60 %, a affirmé mercredi dernier l’Organisation météorologique mondiale (OMM) basée en région genevoise. Selon l’organisme, ce scénario a de fortes chances de se produire durant la période s’étalant d’octobre 2024 à février 2025. Entre septembre et novembre 2024, les probabilités que le courant froid arrive sont réduites.
En moyenne, le phénomène La Niña se reproduit tous les trois à cinq ans et peut durer jusqu’à trois années consécutives. Ce phénomène conduit généralement à une plus grande activité orageuse et peut même entraîner un risque accru d’ouragans et de cyclones, notamment dans les Caraïbes.
Il convient également de souligner que La Niña s’accompagne d’effets inverses à ceux engendrés par El Niño. En effet, tandis que ce dernier exacerbe les sécheresses dans des régions comme l’Australie, une grande partie du continent asiatique et de l’Amérique, La Niña, quant à elle, entraîne une chute des températures et des perturbations météorologiques importantes. La possibilité du retour d’un courant chaud El Niño d’ici là est négligeable, a ajouté l’Organisation météorologique mondiale.
Qu’est-ce que cela veut dire de manière plus concrète ?
L’Oceanic Niño Index a effectué un relevé des anomalies de températures dans l’océan Pacifique, permettant de constater que les hautes températures provoquées par El Niño sont en train de fortement s’atténuer. Ceci est généralement signe que La Niña va suivre.
En 2010, par exemple, El Niño était accompagné d’une hausse de 1,5 degré des températures en moyenne dans l’océan Pacifique. Juste après ce pic, La Niña a apporté un courant froid qui a fait baisser les températures de 1,5 degré en dessous de la moyenne.
Il faudra donc s’attendre également à des sécheresses dans plusieurs régions, telles qu’une partie des continents américain, africain et asiatique, ainsi que dans le sud de l’Amérique du Sud. La Niña entraîne aussi un refroidissement des températures des océans dans le Pacifique tropical central et oriental.
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Et bien,incroyable de voir ça!!!