Les Belges pourraient bientôt suivre l'exemple de nombreux pays de l’Union européenne en mettant en place le système de permis de conduire à points. En Flandre, cette mesure est majoritairement soutenue et figure à l’agenda des discussions au niveau fédéral.
En Wallonie, en revanche, les élus sont largement opposés à cette mesure. Le Mouvement Réformateur (MR) est particulièrement catégorique dans son refus.
La mise en place du permis de conduire à points envisagée en Belgique
Déjà adopté par plusieurs autres pays européens, notamment par la France, le permis de conduire à points pourrait bientôt devenir une réalité en Belgique. En effet, le sujet a été abordé par les partis présents à la table des négociations pour la formation du gouvernement fédéral, comme l'indique le Nieuwsblad.
Tous les partis ne sont pas du même avis sur cette question. Tandis qu'en Flandre, la plupart des partis soutiennent la mise en place d’un tel système, la situation est différente en Wallonie. Le permis à points a été approuvé par le CD&V, la N-VA et le Vooruit. Cependant, les discussions s'annoncent complexes avec les autres partis, particulièrement ceux de la Wallonie. Le MR, en particulier, manifeste une opposition farouche à cette mesure.
Il y a à peine un an, la coalition Vivaldi avait échoué à se mettre d'accord sur le sujet. Bien que son adoption soit clairement mentionnée dans l'accord de gouvernement, le MR et le PS avaient tenté de l’enterrer en proposant un projet alternatif.
Un système qui pourrait améliorer les choses
À l’instar de l’Estonie, de la Finlande, de la Slovaquie et de la Suède, la Belgique fait partie des rares pays de l’UE à ne pas encore avoir adopté le système de permis à points. Pourtant, cette mesure peut efficacement réduire le nombre de petites infractions routières, qui peuvent entraîner des conséquences graves sur la route, comme le retrait de permis.
Le principe du permis à points est assez simple : chaque conducteur en possession d’un permis de conduire valide dispose d'un certain nombre de points. À chaque infraction, en plus de l’amende à payer, l’automobiliste perd un nombre de points proportionnel à la gravité de l’infraction. Une fois le compteur de points à zéro, le permis de conduire est automatiquement confisqué.