Au cours du second trimestre de l’année en cours, le patrimoine financier des ménages belges a poursuivi sa tendance à la hausse. Une augmentation de près de huit milliards d’euros a été constatée sur cette période, permettant d’atteindre le seuil des 1 230,3 milliards d’euros, selon la Banque Nationale de Belgique.
L’organisme a révélé ces résultats ce vendredi, expliquant que cette croissance était essentiellement due à l’augmentation des dépôts sur les comptes à vue et les comptes d’épargne. Les comptes à terme ont également contribué à cette hausse, même si leur apport reste modeste.
Le patrimoine financier des Belges poursuit sa croissance en 2024
Le patrimoine financier des ménages a continué de croître en Belgique au deuxième trimestre de 2024, progressant de 7,9 milliards d’euros, ce qui a permis d’atteindre un montant total de 1 230,3 milliards d’euros. C’est ce qu’a révélé la Banque Nationale de Belgique ce vendredi 11 octobre.
Ce résultat, annoncé par l’organisme national, s’explique principalement par une hausse de 10,2 milliards d’euros des actifs financiers, due en grande partie à l’augmentation des dépôts sur les comptes à vue, qui ont crû de plus de 4,2 milliards d’euros, et sur les comptes d’épargne, avec une hausse de 4,8 milliards d’euros. Les comptes à terme ont également contribué, bien que leur augmentation reste limitée.
L’expiration du bon d’État à un an, survenue début septembre de cette année, et les nouvelles conditions proposées par les différentes banques avec la baisse des taux d’intérêt pour attirer l’épargne libérée, ne sont probablement pas étrangères à ces chiffres, selon l’analyse de la Banque Nationale de Belgique.
Les dettes des ménages ont également connu une certaine hausse
Le succès des titres de créance s’est maintenu, selon la même source, avec des achats nets atteignant 1,8 milliard d’euros. En revanche, les placements en actions cotées et en fonds d’investissement ont diminué respectivement de 1,1 et de 2,5 milliards d’euros. Toutefois, les fonds d’investissement ont vu leur valeur augmenter de 3,3 milliards d’euros, tandis que les actions cotées ont subi une réduction de valeur de 0,6 milliard d’euros.
Les dettes des ménages ont, quant à elles, augmenté de 2,3 milliards d’euros au cours de ce deuxième trimestre, atteignant un total de 352,9 milliards d’euros. La hausse du nombre de crédits hypothécaires, avec une augmentation de 1,8 milliard d’euros, en est la principale cause.