Dans une semaine à peine, les Belges avanceront leurs horloges d’une heure. Ce rendez-vous semestriel, bien que familier, continue de susciter interrogations et débats.
Les effets sur le quotidien, la santé et les habitudes restent au cœur des préoccupations. Le passage à l’heure d’été, toujours en vigueur dans l’Union européenne, se déroulera selon les modalités habituelles.
Une transition coordonnée dans toute l’Union européenne
Le passage à l’heure d’été aura lieu dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025. À 2 heures du matin, il faudra avancer les horloges d’une heure pour afficher 3 heures. Cette opération entraîne une réduction temporaire de la durée de sommeil, mais permet de prolonger la clarté en soirée.
La Belgique applique cette mesure dans le cadre d’une harmonisation européenne qui vise à maintenir une cohérence entre les États membres, notamment pour les transports, les échanges économiques et les horaires professionnels. Cette coordination reste en vigueur malgré l’absence de décision politique sur une éventuelle suppression du changement d’heure. Aucune annonce n’a été faite à ce sujet par les autorités nationales ou européennes.
Le retour à l’heure d’hiver, quant à lui, interviendra le dernier week-end d’octobre, conformément au rythme établi. En attendant, ce passage printanier affectera tous les secteurs : services publics, transports, écoles, santé et logistique devront s’ajuster à cette nouvelle cadence.
Les effets du changement d’heure sur le quotidien et la santé
Avancer l’horloge d’une heure peut sembler anodin, mais les effets sur l’organisme sont bien réels. Le rythme biologique, notamment le cycle veille-sommeil, subit un décalage souvent mal ressenti, en particulier chez les enfants, les personnes âgées ou les travailleurs postés. Des troubles comme une fatigue accumulée, une irritabilité passagère ou des difficultés de concentration peuvent apparaître dans les jours qui suivent la transition.
Le monde médical souligne régulièrement les impacts à court terme, notamment une légère augmentation du risque d’accidents de la route ou d’incidents cardiovasculaires. Ces observations restent marginales, mais récurrentes et sont généralement liées à la désynchronisation du rythme circadien. Des spécialistes du sommeil recommandent d’anticiper progressivement l’heure du coucher quelques jours avant le changement, afin de faciliter l’adaptation.
Au niveau des activités quotidiennes, ce passage à l’heure d’été modifie également les horaires d’ouverture de certains services ou commerces, les heures de pointe dans les transports en commun, ainsi que les planifications d’activités sportives et culturelles. L’allongement de la clarté en soirée est souvent perçu positivement, favorisant les loisirs extérieurs et la fréquentation des espaces publics en fin de journée.
