Quel est le package salarial d’un expéditeur en Belgique ?

Le package salarial d’un expéditeur en Belgique reflète la technicité croissante du métier et l’importance stratégique de la fonction logistique dans les entreprises.

Publié le
Lecture : 2 min
Quel est le package salarial d’un expéditeur en Belgique ? | Econostrum.info - Belgique

Le secteur de la logistique ne cesse de gagner en importance face à l’intensification des échanges mondiaux. À l’intersection entre les entreprises, les transporteurs et les clients, l’expéditeur occupe une place stratégique. 

Son rôle opérationnel dans l’organisation des expéditions s’accompagne de responsabilités de plus en plus complexes. Cette évolution se reflète également dans la rémunération et les avantages proposés pour ce poste en Belgique.

Une rémunération qui évolue avec l’expérience et les responsabilités

En Belgique, le salaire mensuel brut d’un expéditeur varie selon plusieurs facteurs, notamment le niveau d’expérience, la taille de l’entreprise, le secteur d’activité et la complexité des missions confiées. Un débutant peut prétendre à un salaire avoisinant 2 200 euros brut par mois selon les estimations du baromètre des salaires Jobat. Ce montant peut augmenter rapidement avec les années de pratique, l’acquisition de compétences spécifiques et la prise en charge de dossiers plus complexes.

Un expéditeur expérimenté, maîtrisant plusieurs langues et à l’aise avec les procédures douanières internationales, peut percevoir entre 2 800 et 3 500 euros brut par mois. Dans certains cas, notamment lorsqu’il travaille pour une entreprise de logistique internationale ou dans un port comme Anvers, ce montant peut dépasser ce seuil. Le salaire est souvent déterminé par le degré d’autonomie dans le poste, la capacité à gérer des situations urgentes ou à traiter des marchandises sensibles ou réglementées.

La charge de travail et la pression liée aux délais font également partie des critères pris en compte dans la valorisation salariale. Les postes qui impliquent des astreintes, une forte réactivité ou des responsabilités de supervision peuvent être mieux rémunérés.

Des avantages extra-légaux de plus en plus compétitifs

Au-delà de la rémunération brute, le package salarial d’un expéditeur comprend aussi un ensemble d’avantages extra-légaux qui viennent compléter le salaire de base. Ces avantages sont devenus un levier d’attractivité important dans un secteur où la pénurie de profils qualifiés commence à se faire sentir.

Parmi les avantages les plus fréquents, on retrouve les chèques-repas, d’une valeur courante de 6 à 8 euros par jour ouvrable, ainsi que des écochèques, souvent distribués une fois par an. Certaines entreprises proposent aussi une assurance groupe, qui couvre l’épargne-pension, ou une assurance hospitalisation, couvrant les frais médicaux en cas de maladie ou d’accident.

Dans des structures plus grandes ou dans le cadre de fonctions plus qualifiées, l’expéditeur peut également bénéficier d’un téléphone mobile avec abonnement, d’un ordinateur portable, voire d’une voiture de société. Ce dernier avantage reste plus rare, mais peut être proposé dans le cas de postes où des déplacements fréquents sont requis, notamment chez les transitaires ou les entreprises à l’international.

Le télétravail, bien que moins répandu pour cette fonction à dominante opérationnelle, peut être envisageable dans certaines entreprises, notamment pour les tâches administratives. Les formations continues, souvent prises en charge par l’employeur, constituent un autre élément du package : elles permettent aux expéditeurs de rester à jour sur la réglementation, les logiciels de gestion de transport et les standards douaniers.

De plus, certaines entreprises mettent en place des primes de performance, notamment liées à la ponctualité des livraisons, à la satisfaction client ou à l’optimisation des coûts logistiques. Ces primes, variables selon les politiques internes, peuvent représenter un complément non négligeable au salaire mensuel.

Laisser un commentaire

Share to...