Selon les données publiées mercredi dernier dans la deuxième édition du baromètre annuel des entreprises par le bureau d’audit et de conseil financier BDO, six entreprises belges sur dix prévoient de poursuivre leur croissance cette année. Les priorités des employeurs incluent l’expansion de leur marque ainsi que le recrutement de personnel.
Près de 60% des entreprises belges prévoient d’importantes améliorations en matière de croissance cette année, d’après la deuxième édition du baromètre annuel des entreprises publié par BDO. Cette enquête, menée auprès de 500 employeurs, révèle que les priorités pour soutenir cette croissance incluent l’expansion de leur marque et le renforcement de leur personnel.
Les grandes entreprises sont les principales concernées par ces perspectives optimistes. En revanche, seulement la moitié des entreprises comptant jusqu’à cinq employés prévoient de croître en 2024, tandis que 76% des entreprises de 6 à 50 employés et 70% des entreprises de plus de 50 employés envisagent une expansion.
L’embauche au cœur des priorités
Près de 42% des entreprises sondées considèrent le développement de leur marque comme essentiel pour soutenir leur croissance. De plus, l’expansion de la main-d’œuvre est une priorité pour 39% des employeurs. Le développement de nouveaux produits et services est également un objectif clé pour 28% des répondants. Plus de la moitié des entreprises prévoient d’investir plus de 100 000 euros pour réaliser ces projets.
Cependant, la majorité des employeurs interrogés reconnaissent les nombreux obstacles à surmonter pour atteindre leurs objectifs de croissance. Parmi ces défis figurent la difficulté à trouver un personnel qualifié, les limites de leur propre structure organisationnelle, ainsi que la volatilité du contexte économique actuel.
Les difficultés de certaines entreprises
D’après le même sondage, 8% des entreprises prévoient de réduire leur activité cette année, certaines envisageant même de cesser complètement leurs opérations. Cette tendance est particulièrement observée chez les indépendants sans personnel permanent (16%) et les petites entreprises comptant moins de cinq employés (20%). Cette contraction est principalement attribuée à l’inflation (25%), à la hausse des coûts énergétiques (19%), et à la baisse de la demande (19%).