La SNCB annonce une augmentation de près de 2 % de son offre ferroviaire pour 2025. Ce renforcement passe notamment par la remise en service de 220 trains hebdomadaires, absents des rails depuis 2022. Ces suppressions avaient été décidées en raison d’un manque de personnel, conséquence directe de la crise sanitaire. La réintroduction de ces trains vise à répondre aux attentes des voyageurs et à améliorer la couverture sur le réseau national.
Malgré ces ajouts, certaines lignes stratégiques, comme l’axe Anvers-Bruxelles, continuent de subir des restrictions. En 2025, cette liaison ne comptera que quatre trains InterCity (IC) au lieu de cinq. Cette réduction s’explique par la saturation du réseau, mais aussi par la redistribution de certains sillons. Infrabel, le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire, a alloué ces créneaux horaires à d’autres opérateurs, notamment Eurostar, à la suite d’un arbitrage.
Le retour progressif à une offre renforcée
Chaque année, la SNCB ajuste ses horaires et ses services en fonction des infrastructures disponibles, du matériel roulant et des effectifs. Le retour des 220 trains hebdomadaires permet à l’opérateur de rééquilibrer son offre après une période de forte réduction liée à la pandémie. Cela renforce les trajets régionaux et nationaux, spécifiquement aux heures de pointe, sans toutefois lever toutes les limitations.
En parallèle, la saturation de certaines lignes stratégiques continue de poser problème. La concurrence accrue sur le réseau complique les opérations de la SNCB, qui doit désormais composer avec d’autres acteurs bénéficiant des sillons attribués par Infrabel. Cela limite sa capacité à répondre pleinement à la demande sur les grands axes.
Un contexte de forte concurrence sur le réseau belge
La SNCB n’est plus seule à opérer sur le réseau ferroviaire national. D’autres compagnies, comme Eurostar, demandent également des accès aux sillons, compliquant la planification pour l’opérateur historique. Cette concurrence s’est illustrée sur la liaison IC22, où la SNCB a perdu des sillons après une procédure d’arbitrage.
Ces décisions accentuent les tensions sur un réseau déjà sollicité, notamment pour les trajets longue distance. En parallèle, le retour des trains supprimés permettra à la SNCB de répondre en partie aux attentes des usagers, bien que des limitations subsistent sur certains axes.