« Un premier cas de Mpox détecté en Belgique » : Qu’en est-il réellement ?

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Par Lisa M. Publié le 24 août 2024 à 16h53
Variole Du Singe

Selon les dernières informations relayées par Laatste Nieuws jeudi dernier à propos de la propagation du mpox, un premier cas aurait été détecté en Belgique, dans la région d'Alost plus exactement. Si cela était vrai, il serait incorrect de parler d’un “premier cas” dans le pays, a assuré Sciensano ce vendredi.

Mais jusqu’à présent, cette information n’a pas encore été confirmée officiellement. Les mesures de sécurité nécessaires ont toutefois été prises dans deux établissements hospitaliers, bien que le stade de la rumeur ne soit pas encore dépassé pour l'instant, a déclaré l'institut national de santé publique.

La Belgique est loin d’un premier cas de mpox

Selon Sciensano, il serait, quoi qu’il arrive, totalement incorrect de parler d’un premier cas de variole du singe puisque des cas ont déjà été signalés après l'épidémie de 2022. « Il s'agissait du clade IIb et les infections sont survenues principalement chez des hommes ayant des contacts sexuels avec des hommes (HSH), mais pas exclusivement. Depuis lors, des cas attribuables au clade IIb ont continué à se produire régulièrement en Europe et en Belgique, mais il n’y a pas eu d'épidémies majeures après 2022 », a expliqué l’institut national de santé publique dans son rapport hebdomadaire.

Au 1er août 2024, un total de 812 cas confirmés de mpox ont été signalés par les administrations et gouvernements régionaux en Belgique. Il s’agit de 420 cas en Flandre, 297 cas à Bruxelles et 95 cas en Wallonie, mais il y en a eu davantage ces derniers mois.

La population belge exposée à un risque faible d'infection par mpox

Mardi dernier, le Risk Management Group (RMG) a estimé que la probabilité d'infection au mpox dans le pays reste très faible pour la population générale. L’organisme, présidé par le SPF Santé publique et rassemblant toutes les autorités de santé publique de la Belgique, suit les recommandations du Risk Assessment Group (RAG), qui a évalué les risques d'infection pour toutes les catégories de la population.

La probabilité est ainsi jugée très faible pour la population générale et faible pour les personnes sans contact étroit avec les communautés touchées. Elle n’est significative qu’en cas de contacts étroits avec des cas possibles ou confirmés ou pour les voyageurs ayant eu des contacts étroits avec les communautés touchées.

Pour rappel, l’OMS a déclenché, il y a une dizaine de jours, son plus haut degré d'alerte sur le plan international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. L'organisation a même averti d’une possible augmentation des cas importés en Europe dans les prochains jours.

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