Le patrimoine financier des Belges a connu une progression au cours du premier trimestre de l’année en cours. En effet, le patrimoine financier net des ménages belges a augmenté durant les trois premiers mois de 2024, pour atteindre 1.218,1 milliards d’euros. C’est ce que rapporte la Banque Nationale de Belgique (BNB) dans un rapport publié ce vendredi 12 juillet.
Voici une bonne nouvelle qui n’est pas faite pour rassurer les Belges en cette période marquée par une inflation à tous les niveaux. Le patrimoine financier net des Belges a connu une hausse de 26,5 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2024, pour atteindre 1.218,1 milliards d’euros, a annoncé vendredi la Banque Nationale de Belgique (BNB).
Au cours du premier trimestre 2024, les actifs financiers des ménages belges ont progressé surtout en raison des effets de valorisation des fonds d’investissement (15,8 milliards d’euros). La hausse des cours des actions cotées a fait progresser la valeur de ces titres de 4 milliards d’euros en trois mois. Les assurances-vie ont, quant à elles, vu leur montant augmenter de 3,5 milliards d’euros durant la même période.
Comment les Belges investissaient-ils leur argent ?
Les titres à revenu fixe et les actions non cotées ont enregistré, en trois mois, de légères réductions de valeur (-0,7 et -0,6 milliard d’euros, respectivement). « Les autres flux sur les comptes à vue, d’un montant de 1,7 milliard d’euros, ne proviennent pas d’un effet de valorisation, mais d’une correction apportée au reporting d’une banque, qui a conduit à un reclassement des autres dépôts vers les dépôts à vue », fait remarquer la BNB.
Au premier trimestre de 2024, les ménages ont continué d’investir dans les comptes à terme (2,8 milliards d’euros) et dans les titres à revenu fixe (2,3 milliards d’euros). Les fonds d’investissement et les actions non cotées ont à nouveau fait l’objet d’acquisitions nettes (à hauteur de 2 et 1,9 milliards d’euros, respectivement), tandis que les actions cotées ont subi des ventes nettes (-0,8 milliard d’euros), souligne la première banque du pays.
Les engagements financiers des ménages se sont quelque peu accrus, de 0,2 milliard d’euros au premier trimestre de 2024, pour atteindre un encours de 350,2 milliards, en raison d’une hausse des prêts hypothécaires (0,7 milliard d’euros) et des autres types de crédits à long terme (0,3 milliard d’euros).