La Banque nationale de Belgique vient de publier les derniers chiffres issus d’une étude servant à établir le classement des ménages les plus riches de la zone euro. Selon les résultats, les Belges occupent un rang très élevé avec un niveau de richesse nette moyen de 555 000 euros par ménage, ce qui les place parmi les mieux nantis de la zone euro.
Il convient néanmoins de préciser que l’affirmation selon laquelle les ménages belges sont relativement riches ne signifie pas que tous le sont, car le patrimoine est inégalement réparti. En termes d’inégalités, la Belgique se situe d’ailleurs dans la moyenne européenne.
La Belgique occupe la troisième place du podium
Les ménages belges, avec un niveau de richesse nette moyen de 555 000 euros par ménage, figurent parmi les mieux nantis de la zone euro, selon les chiffres publiés ce jeudi par la Banque nationale de Belgique. Le patrimoine net des ménages belges équivaut à près de neuf fois le montant des revenus annuels des ménages de la zone euro.
En ce qui concerne le niveau de richesse nette moyen, l’étude de la BNB révèle qu’à la fin de 2022, le patrimoine net total des ménages belges était estimé à 2 800 milliards d’euros, ce qui place le royaume sur le podium européen, derrière le Luxembourg et l’Espagne. En revanche, en Belgique, la moitié des ménages possèdent un patrimoine immobilier, soit une proportion inférieure à la moyenne de la zone euro (59 %).
La répartition des richesses est marquée par de fortes inégalités
Si les ménages belges figurent parmi les plus riches d’Europe, il convient de ne pas se méprendre sur le fait que tous les Belges ne le sont pas, loin de là. En effet, selon la BNB, la richesse est répartie de manière inégale dans le pays, ce qui place la Belgique à un niveau moyen dans ce domaine. À titre d’exemple, les inégalités sont un peu plus marquées en France, un peu moins aux Pays-Bas. L’Autriche est le pays présentant le taux d’inégalité le plus élevé, tandis que le plus bas se trouve à Malte.
Ce sont les femmes, les jeunes, les personnes faiblement éduquées, celles qui n’ont pas un emploi qualifié, les ménages dirigés par un adulte seul, les mères isolées, les individus à faible revenu et ceux qui ne sont pas propriétaires de leur logement qui sont, en moyenne, moins nantis que les autres groupes. Par conséquent, les individus qui combinent plusieurs de ces caractéristiques sont particulièrement vulnérables dans la société belge, a souligné la Banque nationale.
heureusement qu’il y a une précision importante tous les ménages ne sont pas concernés…….