Après avoir connu un pic historique le 7 août avec un prix de 0,832 60 €, le prix du mazout de chauffage est en constante évolution en Belgique. Cela entraîne inexorablement l’évolution du prix d’autres combustibles.
Nombreux sont les avis concernant l’investissement dans le mazout en cette période estivale pour remplir sa cuve. Mais avec l’évolution actuelle des prix, il vous faudra passer quelques éléments en revue.
Doit-on remplir sa cuve durant l’été pour profiter des prix compétitifs ?
Il peut être judicieux d’opter pour le retour des journées ensoleillées pour remplir sa cuve à petit prix. Mais avec l’évolution actuelle du prix du carburant en Belgique, il faudra faire quelques concessions. Selon les données du site spécialisé Mazout-on-line, le prix du mazout pour le 18 août 2024 est de 0,8587 € pour 2000 litres. Ce qui est le même tarif que la journée précédente. À titre de comparaison. Le tarif du mazout pour 1000 litres est, quant à lui, de 0,8979 €.
Cette remontée des prix dure depuis maintenant une semaine et prouve clairement qu’il n’est pas encore le bon moment de faire le plein. Les possesseurs de cuves devront faire preuve de patience et observer l’évolution prochaine du combustible.
Quelles sont les prévisions pour le prix du mazout de chauffage ?
Il convient de noter qu’un bon suivi de l’évolution de ce combustible peut s’avérer compliqué en raison de nombreux paramètres tels que :
- Le tarif du baril de pétrole brut, qui peut être volatil et évoluer aussi bien à la hausse qu’à la baisse
- La marge brute maximale de distribution, qui couvre les frais de logistique en général
- La cotisation du Fonds Social Chauffage ainsi que celle d’Apetra
- Les accises et les cotisations d’énergie ainsi que la TVA
En analysant l’évolution du prix du baril de pétrole, on peut dégager certaines tendances qui nous informeront sur la direction que prendra le prix du combustible. Selon le site spécialisé, il faudra garder un œil non seulement sur la stagnation de l’économie de la Chine, dont la demande en barils connaît un ralentissement, mais aussi sur les États-Unis, où les experts attendent de pied ferme la prochaine inflation du prix des barils après le retrait du président Joe Biden.
