Les Wallons sont avertis : entre le 16 et le 20 septembre, la 4ᵉ édition du Marathon de la Propreté sera lancée en Wallonie. Le but ? Intensifier les contrôles répressifs en matière d’abandon de déchets, sensibiliser les citoyens et éduquer les plus jeunes.
Durant cette semaine, les rondes de police seront intensifiées. En collaboration avec la police de 124 communes, le Département de Police et des Contrôles du Service Public de Wallonie Environnement et Be WaPP se chargeront de l’organisation de l’événement.
Un bon nombre de mesures seront appliquées durant le marathon de la propreté
Rondes de police renforcées, distribution de cendriers de poche ou de sacs pour déjections canines, sensibilisation dans les écoles… Près de 300 actions auront lieu durant le Marathon de la Propreté, une opération qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie Wallonne de Politique Répressive Environnementale (SWaPRE).
Pendant cinq jours, tous les acteurs wallons de la répression en matière de délinquance environnementale sont invités à participer. Fonctionnaires de police et agents constatateurs communaux intensifieront les contrôles et, le cas échéant, verbaliseront les citoyens qui ne respectent pas la réglementation environnementale liée à la propreté dans l’espace public.
Lors des trois précédentes éditions, l’événement a permis de dresser au total plus de 613 PV et 219 avertissements. En 2024, cinq fois plus d’acteurs que lors de la première édition en 2021 participeront à l’opération, preuve de son succès. L’objectif derrière ce Marathon de la Propreté est non seulement de réaliser une collaboration efficiente entre les acteurs de la répression, la police et les communes, mais aussi de créer une conscience collective afin d’encourager des comportements plus respectueux de l’environnement.
L’accent est mis sur la répression.
Durant ce Marathon de la Propreté, l’accent est surtout mis sur l’importance de la répression, une approche complémentaire à la sensibilisation pour tout changement de comportement. « Appliquer des sanctions est aussi important que sensibiliser, quand on vise des changements de comportement, comme c’est le cas dans la propreté publique. Le Grand Nettoyage permet de sensibiliser en faisant participer les citoyens. C’est un réel succès, mais ce n’est pas suffisant », a expliqué Benoît Bastien, directeur de Be WaPP.
« Sur la base d’études menées, Be WaPP a segmenté en trois couleurs les publics à cibler pour améliorer la propreté publique en Wallonie : les verts sont des personnes convaincues, mais pas nécessairement pratiquantes ou actives, les jaunes commettent de petites incivilités sans parfois en avoir conscience et les rouges savent qu’ils enfreignent la loi et souvent s’en moquent. La sensibilisation peut fonctionner avec les deux premières catégories, mais pas avec les rouges, cela ne suffit pas. Il faut passer à la répression, notamment via le Marathon de la Propreté », a-t-il ajouté.
