Malgré des salaires attractifs, le secteur de la santé au Luxembourg peine à recruter suffisamment de soignants pour répondre à une demande en forte hausse liée au vieillissement de la population.
Avec 900 postes à pourvoir dans les cinq prochaines années, la situation pourrait s’aggraver si aucune mesure concrète n’est prise. Une crise accentuée par une dépendance aux travailleurs frontaliers, rendus moins disponibles par les politiques de rétention dans les pays voisins.
Des salaires attractifs, mais une main-d’œuvre moins accessible
Selon un communiqué publié le 7 novembre par la Copas, les besoins en aides-soignants, infirmiers et assistants d’accompagnement quotidien sont en nette augmentation. Le vieillissement démographique entraîne une hausse constante des postes à pourvoir. D’ici 2026, près de 150 postes à temps plein seront vacants à cause des départs à la retraite, un chiffre qui pourrait grimper à 200 par an dans la prochaine décennie. Pour les infirmiers, la situation est encore plus critique où plus de 900 postes devront être pourvus dans les cinq prochaines années. Cette tendance inquiète particulièrement les acteurs du secteur, qui redoutent des pénuries prolongées si des mesures efficaces ne sont pas prises rapidement.
Toutefois, malgré des salaires largement supérieurs à ceux des pays voisins, soit 66 790 euros brut par an en moyenne en 2020 contre 32 397 euros en France, selon Statista, le Luxembourg peine à attirer de nouveaux talents. Cette difficulté s’explique en partie par la dépendance aux travailleurs frontaliers, qui représentent une part importante des effectifs. Or, des politiques mises en place par des pays voisins, notamment la France, pour retenir leur personnel de santé, compliquent davantage le recrutement transfrontalier.
Des solutions envisagées pour valoriser les professions de santé
Face à cette situation critique, la Copas appelle à des réformes pour renforcer l’attractivité des professions de santé. Elle propose, entre autres, la création d’une nouvelle filière d’études permettant aux aides-soignants titulaires d’un DAP d’obtenir un diplôme de niveau bac professionnel. Cette initiative offrirait de meilleures perspectives de carrière et favoriserait les évolutions professionnelles.
Parallèlement, des tables rondes organisées début novembre ont réuni les ministres concernés pour examiner des solutions. Sensibiliser les jeunes, créer des passerelles entre les niveaux de qualification et encourager la formation continue figurent parmi les pistes envisagées. Pour la Copas, ces mesures sont essentielles pour répondre à la demande croissante et assurer un avenir durable au secteur. Sans une action rapide, la pénurie de soignants pourrait s’aggraver, menaçant l’équilibre des soins au Luxembourg.
Mettre tout le monde avec une même convention serait déjà l idéal ! Oui le salaire est attractif mais pas comme celui des FHL ! Nous SAS voulons être payé au même titre que les FHL
Moi je suis intéressé, je suis infirmier instrumentiste du bloc opératoire, je suis prêt de travailler à Luxembourg avec un temps plein
Bonjour,si le problème est ainsi, pourquoi ne pas ascentué vos recrutements sur les tiers pays.
Moi je suis un infirmier diplôme d’État en Afrique de l’ouest (Togo).
l’Afrique regorge de talent,il faut des remises à niveau.
Bonjour,si le problème est ainsi, pourquoi ne pas ascentué vos recrutements sur les tiers pays.
Moi je suis un infirmier diplôme d’État en Afrique de l’ouest (Togo).
l’Afrique regorge de talents,il nous faut des remises à niveau pour pouvoir travailler chez vous.
Moi je suis prêt.
Je vous propose mes services pour aider des personnes âgées j’ai de l’espérance avec les personnes âgées je peux leur donner un grand besoin aux quotidien comme leur cuisiner de faire le ménage leur toilette la lecture ex merci pour votre attention tout mes sincères salutations