Logement à Bruxelles : Grande nouvelle pour les ménages à revenus moyens

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Immobilier à Bruxelles
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Excellente nouvelle pour les foyers disposant de revenus moyens qui ont pour but de devenir propriétaires. Depuis vendredi, ils ont de nouveaux accès aux prêts hypothécaires accordés par le Fonds du logement de Bruxelles.

« Nous pouvons maintenant aider les ménages à revenus moyens qui rencontrent aussi des difficultés à se financer en banque. Depuis plus de 30 ans, notre priorité est d’accompagner les Bruxelloises et Bruxellois vers la propriété », a indiqué la présidente du Conseil d’administration du Fonds du Logement, Lieve Lalemant-Scheerlinck. Pour rappel, l’institution avait pris la décision au mois de mai dernier de limiter le crédit hypothécaire uniquement aux foyers se trouvant dans le barème de revenus du logement social. Cette décision avait notamment été motivée par la très forte augmentation des demandes concernant ce type de crédit.

Depuis vendredi, les foyers disposant de revenus moyens ont donc de nouveau accès au crédit hypothécaire acquisitif ainsi qu’au crédit Ecoreno. Pour la secrétaire d’État bruxelloise au Logement Nawal Ben Hamou, cette décision est nécessaire car « soutenir l’acquisition par les ménages bruxellois est essentiel », estime-t-elle. L’accès aux crédits hypothécaires proposés par le Fonds du logement de la Région bruxelloise s’annonce donc comme un soulagement pour les foyers aux revenus moyens qui souhaitent devenir propriétaires. Il faut dire que le marché locatif en Belgique est particulièrement tendu, les familles nombreuses sont les plus pénalisées.

Une nouvelle qui soulage les ménages qui veulent devenir propriétaires

« On manque vraiment de logements. Il y en a pour des familles jusqu’à 3 enfants, mais au-delà, ça devient de plus en plus compliqué. Et dans le privé, c’est pareil », avait déploré Samira El Boubkari, assistante sociale de l’ASBL Relogéa et rapporté par RTBF, « beaucoup de propriétaires privés commencent à aménager leur logement pour faire des collectivités, des kots ou des colocs, parce que ça ramène financièrement plus d’argent. Donc on divise des logements en quatre chambres. On constate sur le terrain que cette pratique commence à se répandre et du coup on perd du patrimoine pour les familles nombreuses », avait-elle expliqué.

Même constat pour Muriel Lescure, chargée de communication au Pôle Habitat social du Fond du logement des familles nombreuses de Wallonie. Pour elle, « la situation pour les familles nombreuses est catastrophique. Il y a un besoin criant de grands logements sur tout le territoire. La situation est similaire partout, en tout cas dans les grandes villes comme Charleroi, Mons, Namur et Liège », avait-elle expliqué sur RTBF.

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