L’IRM met en garde les Belges contre les dangers liés aux systèmes de chauffage

L’Institut royal météorologique (IRM) avertit que les conditions météorologiques actuelles en Belgique augmentent le risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO).

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Maux De Tête
L’IRM met en garde les Belges contre les dangers liés aux systèmes de chauffage | Econostrum.info - Belgique

L’Institut royal météorologique (IRM) a lancé une alerte en Belgique concernant un risque accru d’intoxication au monoxyde de carbone.

Dans une alerte publiée le dimanche 27 octobre 2024, l’IRM avertit que les conditions météorologiques en Belgique risquent de perturber le bon fonctionnement des foyers domestiques et des chauffe-eau, augmentant ainsi le risque d’intoxication au monoxyde de carbone (CO).

Chaque année, la Belgique recense plus de mille victimes d’intoxication au monoxyde de carbone, dont 2 à 3 % meurent. Ces accidents se produisent principalement pendant la saison de chauffage, entre octobre et mars, précise l’IRM sur son site.

Quelles sont les conditions propices à une intoxication au CO ?

Le monoxyde de carbone est un gaz toxique, incolore, inodore, insipide et non irritant, ce qui lui vaut le surnom de « tueur silencieux », souligne l’IRM. Il est libéré lors de la combustion incomplète de carburants comme le gaz, le mazout, l’essence, le bois ou le charbon, souvent en cas de manque d’oxygène. Bien que le CO soit inodore, l’odeur d’autres produits de combustion peut parfois alerter sur sa présence.

La majorité des intoxications au monoxyde de carbone surviennent à domicile et sont causées par des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude. « Les poêles individuels sont plus souvent en cause que les systèmes de chauffage central. Les intoxications dans les salles de bain sont généralement liées à des chauffe-eau au gaz », explique l’IRM.

« Une intoxication au CO peut survenir par tous les temps »

Cependant, « une intoxication au CO peut survenir quel que soit le temps ». Une ventilation adéquate des pièces équipées de chauffe-eau ou d’appareils de chauffage est donc toujours essentielle.

L’IRM précise que le risque d’intoxication au CO augmente en cas d’inversion de températures, une situation où une couche d’air chaud recouvre une couche d’air froid au niveau du sol. Dans ce cas, la température augmente avec l’altitude, au lieu de baisser. « Sous cette couche d’air chaud, des gaz comme le monoxyde de carbone peuvent s’accumuler. En l’absence de vent, ces gaz restent piégés », détaille l’IRM.

Quels sont les symptômes d’une intoxication au CO ?

Les premiers symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone incluent :

– Maux de tête
– Vertiges
– Nausées
– Chez les enfants : maux de ventre

L’IRM rappelle qu’il est important de penser au monoxyde de carbone en cas de malaise dans une salle de bain équipée d’un chauffe-eau au gaz ou lorsque plusieurs personnes présentent ces symptômes simultanément. Sans intervention rapide, cela peut entraîner une perte de conscience, voire un décès.

Que faire en cas d’intoxication au CO ?

– Aérez le local : Ouvrez portes et fenêtres, si vous pouvez le faire sans vous mettre en danger.
– Appelez les services d’urgence : Composez le 100 ou le 112 et signalez que vous suspectez une intoxication au monoxyde de carbone. Si une personne est inconsciente, précisez-le.
– Arrêtez l’appareil, si possible (notez qu’un appareil au charbon ne peut pas être arrêté immédiatement).
– Sortez les victimes du local pour les mettre à l’abri.
– Commencez une réanimation si la victime ne respire plus.
– Placez la victime en position latérale de sécurité (couchée sur le côté) pour éviter qu’elle ne s’étouffe en cas de vomissements.

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