Le prix de la viande bovine a connu une hausse de 17 % en un an, suscitant des préoccupations parmi les consommateurs belges. Cette hausse est attribuée à plusieurs facteurs économiques et sanitaires.
La principale cause de cette flambée des prix réside dans la réduction du nombre de bovins en Belgique. Depuis dix ans, le cheptel bovin a diminué de 22 % en Wallonie, une région clé pour l’élevage. Ce déclin est dû à des facteurs multiples, notamment des crises sanitaires telles que la fièvre catarrhale, aussi connue sous le nom de maladie de la langue bleue. Cette maladie a provoqué une hausse de la mortalité animale et une diminution des naissances, perturbant ainsi l’équilibre de la production. Bien que des campagnes de vaccination aient limité l’impact de la maladie, les effets à long terme continuent de se faire ressentir, maintenant la pression sur l’offre de viande bovine.
Le désengagement des éleveurs
Un autre facteur majeur expliquant cette hausse est la diminution du nombre d’éleveurs bovins actifs, explique RTL Info. Les contraintes financières et sanitaires associées à l’élevage de bovins, combinées à une faible rentabilité, ont poussé de nombreux éleveurs à abandonner la profession. En Wallonie, cette tendance est particulièrement marquée, avec des fermes qui ferment leurs portes en raison du manque de rentabilité. Cette baisse de l’offre accentue la tension sur le marché, entraînant une hausse des prix pour les consommateurs.
Prix de la viande bovine en hausse : une lueur d’espoir pour les éleveurs
Bien que cette hausse des prix soit pénalisante pour les consommateurs, elle offre un soulagement pour les éleveurs en difficulté. La revalorisation des prix de la viande permet de compenser, en partie, les difficultés économiques du secteur. Cependant, les perspectives à moyen terme semblent plus stables, car selon les producteurs, les prix ne devraient pas augmenter de manière significative dans les années à venir. Un nouvel équilibre pourrait se dessiner, à la fois pour les éleveurs et les consommateurs.
La hausse des prix de la viande bovine met en lumière les défis du secteur agricole belge, entre baisse du cheptel et désengagement des éleveurs. Si cette revalorisation des prix offre un répit pour les producteurs, elle demeure une source d’inquiétude pour les consommateurs, déjà confrontés à l’inflation.








