Selon les derniers chiffres publiés par l’institut flamand Steunpunt Werk et relayés par le quotidien De Standaard lundi dernier, le nombre de jeunes ne travaillant pas et n’étudiant pas a considérablement diminué en Flandre. Désormais, seulement 5 % de la jeunesse flamande se trouve dans cette situation, un chiffre qui a été réduit de moitié en l’espace de dix ans.
Cette amélioration significative reflète les efforts du service flamand de l’emploi et des organisations locales de jeunesse pour soutenir ce groupe souvent négligé. Cette nouvelle est d’autant plus encourageante pour l’emploi en Belgique, car seuls trois autres pays européens affichent de meilleures statistiques.
Le nombre de jeunes Flamands en situation de NEET en baisse
En effet, seulement 5 % des jeunes en Flandre ne travaillent ni n’étudient, alors qu’ils étaient deux fois plus nombreux il y a dix ans, rapporte De Standaard ce lundi.
Le nombre de jeunes en situation de NEET (ni en emploi, ni en éducation, ni en formation) a été considérablement réduit, selon les données de Steunpunt Werk. Parmi les Flamands de 15 à 24 ans, 5,4 % appartenaient à ce groupe l’année dernière, contre 4,6 % l’année précédente et 10,5 % en 2013.
C’est une excellente nouvelle, d’autant plus que seuls trois pays en Europe présentent actuellement de meilleurs résultats.
Les efforts du VDAB portent leurs fruits
« Nous avons déployé beaucoup d’efforts en faveur de ce groupe oublié », a expliqué Ines Penders de Steunpunt Werk. Depuis 2022, le service flamand de l’emploi VDAB suit ces jeunes en situation de NEET de manière plus intensive, en collaboration avec d’autres organisations locales de jeunesse.
Toutefois, cela ne signifie pas que le travail est terminé, a averti Ines Penders. « Si vous êtes né dans un pays non-européen, si vous avez un faible niveau d’éducation ou si vous souffrez d’un handicap, vous êtes plus susceptible de vous retrouver dans une telle situation de NEET. Nous ne pouvons pas abandonner ces jeunes », a-t-elle ajouté.
« La politique volontariste du VDAB a clairement eu un impact positif sur le taux d’emploi des jeunes », a également analysé l’économiste du travail Stijn Baert. « Il y a d’ailleurs de nombreux postes vacants aujourd’hui. Depuis la crise du Covid, notre pays se porte mieux économiquement. Même les jeunes sans diplôme d’études secondaires peuvent trouver un emploi relativement facilement », a-t-il conclu.