Le 4 février 2025, l’inflation alimentaire a de nouveau grimpé, touchant divers produits essentiels. Selon le rapport mensuel de l’association Testachats, la hausse des prix a atteint 3,29% en janvier, par rapport à l’année précédente.
Certaines catégories de produits, comme les boissons rafraîchissantes et les produits d’épicerie, ont enregistré des augmentations significatives. Cependant, des exceptions existent, avec une légère baisse pour certains produits comme les légumes et l’huile de friture.
Une inflation alimentaire qui touche tous les segments
L’analyse effectuée par Testachats, qui scrute les prix de plus de 3 000 produits dans plusieurs grandes surfaces belges, révèle que les boissons rafraîchissantes sont les premières concernées par cette montée des prix. En janvier, elles ont enregistré une augmentation de 7% par rapport à l’année précédente, une hausse notable qui frappe directement le consommateur moyen. Cette catégorie, comprenant des produits comme les sodas, l’eau aromatisée et les jus de fruits, reste un produit de consommation de masse et sa hausse impacte un large éventail de ménages.
En parallèle, les produits d’épicerie ont vu leurs prix augmenter de 5%, incluant des produits de base comme les pâtes, le riz, les sauces et les conserves. Les produits surgelés, eux, ont connu une augmentation de 4%, une évolution qui affecte particulièrement les consommateurs qui privilégient des solutions pratiques pour leurs repas quotidiens. De même, la viande, avec une augmentation de 4%, continue d’être un produit dont le coût augmente régulièrement. Ces hausses cumulées contribuent à alourdir le budget alimentaire des foyers belges.
Certains produits alimentaires ont cependant enregistré des hausses particulièrement frappantes. C’est le cas du chocolat noir, dont le prix a explosé de 28%, un chiffre qui marque une tendance inquiétante pour un produit de consommation courante. Les pommes Granny Smith et les jus d’orange ont également vu leurs prix grimper de 23,6% et 21% respectivement. Ces hausses sont d’autant plus significatives qu’elles touchent des produits au quotidien, souvent considérés comme des achats de première nécessité.
Les exceptions à la règle : quelques baisses notables
Alors que l’inflation alimentaire affecte de nombreux produits de consommation, quelques exceptions ressortent. En effet, certains produits ont enregistré une légère baisse ou sont restés stables au cours des 12 derniers mois. Les légumes en général, à l’exception des pommes de terre, ont enregistré une baisse de 0,3%, une évolution qui pourrait apporter un léger soulagement aux consommateurs soucieux de leur alimentation. Toutefois, cette baisse reste marginale comparée aux hausses observées dans d’autres segments.
Le secteur des produits d’entretien et des produits de soin a, lui aussi, montré peu de variations. Les prix des produits d’entretien ont ainsi progressé de seulement 0,3%, tandis que les produits de soin ont globalement stagné, sans augmentation notable. Ces catégories, bien qu’elles influencent le pouvoir d’achat des consommateurs, sont relativement moins sensibles aux variations des prix alimentaires.
Certains produits plus spécifiques ont également connu des baisses significatives. Le haché porc-bœuf a ainsi vu son prix chuter de 10%, tout comme l’huile de friture et les lingettes pour bébé, qui ont diminué de 6%. Ces baisses peuvent apporter un certain répit à des familles qui doivent gérer un budget serré.
Le constat général est celui d’un secteur agroalimentaire complexe, où des produits essentiels voient leurs prix augmenter de manière continue, tandis que d’autres restent relativement stables ou baissent. Ces différences soulignent l’ampleur des défis à relever en matière de régulation des prix et de concurrence dans le secteur.








