Les indépendants et les petites entreprises jouent un rôle central dans l’économie, mais leur statut a longtemps été critiqué pour son manque de protection sociale par rapport aux salariés et fonctionnaires. La couverture maladie, la constitution d’une pension et la reconnaissance des périodes d’inactivité restent des points sensibles pour ces travailleurs.
Avec l’accord du nouveau gouvernement Arizona, le gouvernement affiche sa volonté de renforcer ce statut en introduisant des réformes destinées à harmoniser leurs droits avec ceux des autres catégories professionnelles. Ces ajustements concernent aussi bien la sécurité sociale que les conditions de travail et les charges fiscales.
Des réformes pour améliorer la protection et l’emploi
L’un des principaux axes de l’Arizona concerne la protection sociale des indépendants. Le gouvernement s’engage à revaloriser les indemnités maladie, offrant ainsi une meilleure couverture en cas d’arrêt de travail. Il prévoit également d’évaluer la possibilité d’intégrer certaines périodes de droit passerelle dans le calcul des pensions, afin d’éviter une rupture de droits pour ceux qui rencontrent des difficultés temporaires.
Sur le plan des cotisations et des charges, plusieurs dispositifs sont reconduits. Les réductions totales ou partielles des cotisations pour le premier ou le cinquième employé sont maintenues. Ces allègements financiers visent à soutenir l’embauche dans les petites structures et à encourager l’expansion des PME.
Par ailleurs, des changements sont prévus par l’Arizona dans la gestion des statuts professionnels. La constitution d’une pension pour les indépendants sera facilitée grâce à un assouplissement des règles en vigueur. Le statut d’indépendant complémentaire sera lui aussi réformé, bien que les modalités précises restent à préciser.
Vers une simplification administrative et plus de flexibilité
Outre ces mesures financières et sociales, l’accord du nouveau gouvernement Arizona prévoit des ajustements pour faciliter l’organisation du travail et alléger les contraintes administratives. L’élargissement des Flexi-jobs, qui permettent de cumuler plusieurs emplois avec des conditions plus souples, constitue une avancée notable. Cette mesure pourrait bénéficier à certains indépendants souhaitant diversifier leurs sources de revenus.
D’autres dispositifs visent à encourager l’embauche et la stabilité de l’emploi. La réintroduction d’une période d’essai de six mois permettrait aux employeurs et aux travailleurs de mieux évaluer la compatibilité d’un poste avant un engagement définitif. De plus, un soutien spécifique aux start-up est annoncé, bien que les détails de cette initiative restent à préciser.
Enfin, une simplification des démarches administratives est attendue par de nombreux indépendants. La lourdeur des formalités reste un obstacle majeur pour beaucoup d’entrepreneurs. Le Syndicat neutre pour Indépendants (SNI) insiste sur la nécessité de rendre ces procédures plus fluides. C’est un défi auquel la nouvelle ministre des Classes moyennes, des indépendants et des PME, Eleonore Simonet, devra répondre dans les mois à venir.