La ville de Bruxelles continue d’afficher des prix immobiliers parmi les plus élevés du pays. Le prix moyen du mètre carré dans la capitale s’établit à 3334 euros/m², un montant qui reflète une tendance générale à la hausse des prix dans cette zone urbaine.
Cependant, une analyse plus fine révèle que ces prix varient considérablement d’une commune à l’autre. Des quartiers populaires aux secteurs huppés, l’écart est frappant. Il est donc important de comprendre ces différences pour mieux appréhender le marché immobilier bruxellois et ses dynamiques locales.
Molenbeek, Koekelberg et Anderlecht : les communes les moins chères
Molenbeek-Saint-Jean, Koekelberg et Anderlecht font partie des zones les moins chères de Bruxelles, comme il est illustré dans la carte interactive du quotidien Le Soir. Molenbeek se distingue particulièrement avec un prix moyen de 2596 euros/m² pour un appartement et 2397 euros/m² pour une maison. Ces prix relativement bas par rapport à d’autres communes bruxelloises rendent la zone attractive pour les acheteurs à la recherche d’opportunités. Derrière Molenbeek, Koekelberg et Anderlecht suivent avec des prix plus modérés, bien qu’en légère hausse par rapport à Molenbeek. Ces communes offrent une alternative accessible pour les personnes qui souhaitent vivre à Bruxelles sans devoir faire face aux prix prohibitifs de certains quartiers plus en vue.
Il convient de noter que bien que ces prix restent relativement bas, ces zones ne sont pas dépourvues de dynamisme. De nombreux projets de rénovation et d’aménagement urbain sont en cours, ce qui pourrait, à terme, entraîner une hausse des prix dans ces secteurs. Les prix dans ces communes sont actuellement soutenus par une offre plus large de biens anciens et un développement moins dense, ce qui permet d’offrir des prix attractifs pour les acheteurs et les investisseurs.
Ixelles, Uccle et Woluwe-Saint-Pierre : les secteurs les plus chers
À l’autre extrémité du spectre, des quartiers comme Ixelles, Uccle et Woluwe-Saint-Pierre affichent des prix du m² nettement plus élevés. Ixelles est particulièrement en tête avec un prix moyen de 4241 euros/m² pour un appartement et 4122 euros/m² pour une maison. Ce quartier est très recherché, notamment pour sa proximité avec les universités, ses nombreux commerces et restaurants, ainsi que sa vie de quartier dynamique. Ces éléments expliquent en partie pourquoi Ixelles se classe parmi les zones les plus chères de la capitale.
Uccle, avec un prix de 4005 euros/m² pour un appartement et 3800 euros/m² pour une maison, suit de près Ixelles en matière de prix. C’est une zone résolument résidentielle, prisée des familles grâce à ses parcs et écoles de qualité. Enfin, Woluwe-Saint-Pierre complète le trio des secteurs les plus chers avec des prix respectifs de 3930 euros/m² pour un appartement et 3860 euros/m² pour une maison. Ces communes bénéficient d’une demande forte en raison de leur environnement calme et verdoyant, ainsi que de leur proximité avec des zones économiques clés.
Dans ces secteurs plus huppés, l’offre immobilière est souvent plus limitée et la demande reste soutenue, ce qui contribue à maintenir des prix élevés. Ces communes sont attractives non seulement pour les acheteurs locaux mais aussi pour les investisseurs étrangers à la recherche de biens de qualité dans des quartiers résidentiels prisés.
L’analyse des prix du m² à Bruxelles montre des écarts de prix marqués entre les communes. Tandis que Molenbeek, Koekelberg et Anderlecht restent des alternatives accessibles, Ixelles, Uccle et Woluwe-Saint-Pierre se classent parmi les zones les plus chères de la capitale. Ces différences sont dues à une combinaison de facteurs, notamment l’emplacement géographique, les infrastructures locales, la qualité de vie et la demande.