L’accord budgétaire belge, qui faisait craindre une augmentation de la TVA pour une large gamme de produits alimentaires, apporte une certaine clarification : les plats à emporter qui se conservent plus de deux jours échappent à cette hausse. Une décision qui impacte tant les consommateurs que les commerçants.
Dans le cadre de l’accord budgétaire, le gouvernement belge avait initialement prévu d’augmenter la TVA sur les plats à emporter, passant de 6 % à 12 %. Cependant, des discussions ont permis de préciser les produits concernés. Ainsi, une distinction a été établie : la hausse ne concernera pas les plats qui peuvent être conservés pendant plus de deux jours après leur préparation. Cela signifie que les plats frais, comme les sushis achetés dans un magasin, verront leur TVA augmenter à 12 %, tandis que les produits congelés ou à longue conservation, comme les pizzas surgelées, resteront à 6 %.
Pourquoi ce réajustement de la réforme de la TVA ?
Cette décision vise à répondre à des préoccupations concernant l’impact potentiel de l’augmentation de la TVA sur les consommateurs et les entreprises, en particulier dans un secteur de la restauration à emporter qui connaît une forte demande, notamment pendant les périodes de fêtes. Le gouvernement a précisé que ces changements entreront en vigueur en mars 2026, afin de donner aux commerçants le temps de s’adapter aux nouvelles règles fiscales, expliquent nos confrères de la RTBF.
Quel est l’impact d’une telle mesure ?
L’impact de cette mesure sur l’économie belge reste cependant à évaluer. En effet, une hausse de la TVA pourrait entraîner une augmentation des prix pour les consommateurs, notamment dans le secteur des repas à emporter, qui a connu une forte croissance ces dernières années. Les consommateurs devront ainsi être plus attentifs aux différences de prix, en particulier dans un contexte où l’inflation est déjà un facteur important dans le quotidien des ménages.
En parallèle, d’autres mesures budgétaires sont en discussion. Le gouvernement a reporté certains projets liés à la gestion de la surpopulation carcérale et à l’augmentation du nombre de militaires dans certaines villes, des sujets qui restent sensibles et qui continuent de diviser les partis politiques. Si ces propositions sont mises en œuvre, elles auront un impact sur les finances publiques, mais aussi sur la sécurité et la gestion des infrastructures.
