À partir du 1ᵉʳ janvier 2025, bpost augmente ses tarifs postaux en réponse à l’inflation et à la diminution des volumes de courrier. Les prix des timbres et des envois de colis connaîtront une hausse allant de 2 % à 5 %.
Cette évolution reflète les défis économiques rencontrés par l’entreprise et pourrait en annoncer d’autres. Une hausse supplémentaire de 3 % pourrait être envisagée si l’inflation dépasse les prévisions.
Une révision des tarifs postaux dès le début de 2025
Bpost, le principal opérateur postal belge, annonce une augmentation générale des tarifs pour ses services dès le 1ᵉʳ janvier 2025. Cette hausse concerne tant les timbres que les envois de colis, avec des ajustements différenciés selon les catégories. Les timbres Non Prior, destinés à une livraison en trois jours ouvrables, passeront de 1,46 € à 1,53 € à l’unité. En cas d’achat d’une feuille de dix timbres, le coût sera légèrement réduit, atteignant 1,46 € par timbre.
Les timbres Prior, qui garantissent une distribution le jour ouvrable suivant, verront leur prix augmenter de 2,27 € à 2,37 € à l’unité. Les utilisateurs réguliers pourront toujours opter pour des feuilles de cinq timbres, vendues à 2,33 € l’unité, contre 2,24 € actuellement. Les envois internationaux ne sont pas en reste : un timbre Prior pour une destination européenne coûtera désormais 2,90 €, contre 2,78 € auparavant. Pour les destinations hors Europe, le tarif grimpera de 3,00 € à 3,12 € à l’unité.
Les envois de colis, qu’ils soient nationaux ou internationaux, verront leurs prix augmenter en moyenne de 2 %, un chiffre en ligne avec l’inflation constatée. Malgré cette hausse, bpost précise que les timbres achetés avant 2025 resteront valables sans limite de temps, même si leur valeur nominale a changé.
Une décision motivée par l’inflation et une baisse des volumes de courrier
Ces augmentations tarifaires s’inscrivent dans un contexte économique difficile pour bpost. L’entreprise explique que l’inflation continue d’augmenter les coûts de fonctionnement, notamment les dépenses liées aux salaires, à l’énergie et aux infrastructures logistiques. Par ailleurs, la baisse constante des volumes de courrier constitue un autre facteur de pression. Avec la digitalisation croissante, la demande pour les services postaux traditionnels diminue, obligeant bpost à rééquilibrer ses recettes.
L’entreprise n’exclut pas d’autres ajustements au cours de l’année 2025. Si l’inflation dépassait les prévisions, bpost pourrait appliquer une hausse supplémentaire de 3 % sur ses tarifs. Une perspective qui alourdit l’incertitude pour les particuliers comme pour les professionnels dépendant des services de l’opérateur.
En revanche, bpost met également en avant des mesures visant à améliorer son efficacité et à s’adapter à l’évolution des besoins des consommateurs. Cela inclut une réflexion sur ses méthodes de livraison et une possible modernisation de ses infrastructures.