Les prix de l’essence et du gasoil de chauffage augmenteront dès mercredi, selon le SPF Économie. Les automobilistes belges devront payer jusqu’à 0,034 euro de plus par litre de carburant.
Cette hausse s’inscrit dans un contexte de fluctuations des prix de l’énergie, impactant directement le budget des ménages. Les entreprises de livraison et de logistique et les professionnels du transport redoutent une répercussion sur l’ensemble de l’économie.
Une hausse généralisée des carburants
Le SPF Économie a annoncé une augmentation des prix maxima de l’essence et du gasoil de chauffage dès mercredi. Selon les nouvelles tarifications, le litre d’essence 95 RON E5 atteindra 1,731 euro, soit une hausse de 0,033 euro. La version E10 suivra une évolution similaire, atteignant 1,719 euro (+0,032 euro). L’essence 98 RON E5 connaîtra une augmentation de 0,032 euro, portant son prix maximal à 1,783 euro le litre. Quant à l’essence 98 RON E10, son prix grimpera de 0,034 euro pour atteindre 1,788 euro par litre.
Cette tendance haussière concerne également le gasoil de chauffage, un élément clé pour de nombreux foyers. Pour des volumes inférieurs à 2 000 litres, le prix maximal sera désormais de 0,9298 euro le litre, en hausse de 0,0139 euro. Pour des quantités supérieures, le tarif sera de 0,8901 euro le litre, soit une hausse équivalente.
Ces ajustements tarifaires reflètent l’évolution du marché pétrolier, fortement influencé par des facteurs géopolitiques et économiques. Les prix des matières premières, soumis à des tensions internationales et aux décisions de l’OPEP, impactent directement ceux des carburants en Belgique.
Un impact direct sur les consommateurs
Pour les automobilistes et les ménages utilisant le gasoil de chauffage, cette augmentation représente une dépense supplémentaire non négligeable. Un plein de 50 litres d’essence 95 coûtera désormais environ 1,65 euro de plus qu’auparavant. Cette situation pourrait accentuer les tensions sur le pouvoir d’achat, dans un contexte déjà marqué par l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie.
Le secteur du transport est particulièrement concerné par cette hausse. Les entreprises de livraison et de logistique, dont les coûts sont directement liés aux prix des carburants, risquent de répercuter cette augmentation sur leurs tarifs. Une inflation des coûts de transport pourrait ainsi avoir un effet en chaîne sur les prix des biens de consommation.
Les associations de consommateurs et les syndicats ont déjà exprimé leur inquiétude face à cette hausse. Certains plaident pour un ajustement des accises ou un mécanisme de soutien pour amortir l’impact sur les ménages les plus fragiles. En parallèle, des solutions alternatives comme le covoiturage et les transports en commun pourraient être privilégiées par certains usagers pour limiter leurs dépenses en carburant.