Selon les dernières données issues du marché indicatif néerlandais de gaz naturel (TTF), d'importantes fluctuations ont été enregistrées sur le prix du combustible. En effet, des tarifs plus élevés sont affichés depuis huit mois maintenant. Conséquence : la hausse des prix auprès des fournisseurs de gaz en septembre sera inévitable.
Cette augmentation pourrait considérablement impacter la facture d'énergie des Belges. Celle-ci pourrait donc évoluer en suivant cette même tendance. Dans ce cas, les clients sont tenus de peser le pour et le contre pour savoir quel type de contrat énergétique, variable ou fixe, est l’idéal à choisir.
Vers une prochaine hausse des prix du gaz naturel ?
En se référant à l’évolution du marché “Dutch TTF Natural Gas Future”, qui est le marché de gros indicatif néerlandais, il est possible de constater que le marché du gaz naturel subit d’importantes fluctuations actuellement. En effet, au cours des dernières semaines, le prix du gaz naturel a considérablement augmenté. Le 10 juillet 2024, il s’élevait encore à 32 euros par mégawattheure (MWh). Cette semaine, il a encore augmenté pour atteindre la barre des 40 euros/MWh, soit une hausse équivalente à 25% en un peu plus d’un mois. La dernière fois où ce prix a été enregistré date de huit mois ; il faudra donc remonter au 4 décembre 2023 pour retrouver un tel tarif.
Est-il conseillé de souscrire un contrat d'énergie variable ou plutôt fixe ?
Dans ce contexte modifié, les Belges ont-ils intérêt à opter pour un contrat variable ? La réponse ne peut pas être catégorique, puisque cela dépend de plusieurs facteurs. Même après la hausse des prix attendue en septembre, un contrat variable sera toujours plus avantageux qu’un contrat fixe. Toutefois, pour les personnes préférant la certitude et désirant éviter de nouvelles hausses de prix, il serait préférable d'opter pour un contrat fixe actuellement. De cette manière, il sera possible de fixer le prix du gaz naturel à consommer. Pour cela, il est recommandé de procéder dès ce mois d’août. Si le tarif du gaz en septembre est nettement plus élevé qu'aujourd'hui, ce qui est fort probable, cela n'affectera pas le contrat avec un tarif fixe.
Cela dit, pour un tel contrat, il est nécessaire de payer en moyenne jusqu'à 20% de plus que pour un contrat variable. Les fournisseurs d’énergie ont tendance à facturer ce coût supplémentaire comme une sorte de prime de risque afin d'éviter que les clients changent de fournisseur au bout de quelques mois si jamais les prix deviennent plus bas. Néanmoins, les clients doivent aujourd'hui considérer ce surcoût de 20% comme le prix fixe du gaz naturel à payer en contrepartie d'une certitude tout au long de l’année.