Le handicap salarial de la Belgique, qui désigne l’écart entre les coûts salariaux des entreprises belges et ceux des pays voisins, atteint désormais seulement 1 %.
Le handicap salarial de la Belgique se réduit à 1 %, un avantage par rapport aux pays voisins ?
Cette réduction, indiquée dans un prérapport du Conseil central de l'économie (CCE), marque une amélioration notable par rapport aux 10 % de 2022-2023.
D'ici 2025, la Belgique pourrait même bénéficier d'un avantage salarial d'environ 0,5 %, offrant ainsi une compétitivité accrue pour ses entreprises, en particulier celles orientées vers l'exportation. Le rapport final du CCE, attendu début 2025, pourrait confirmer cette tendance.
Un handicap salarial en forte réduction
Le handicap salarial de la Belgique, longtemps perçu comme un frein pour sa compétitivité, a subi une transformation spectaculaire ces dernières années. En 2022-2023, l'écart s'élevait encore à près de 10 %, conséquence des fortes indexations salariales visant à compenser l'inflation. Aujourd'hui, cet écart s'est considérablement réduit, atteignant désormais 1 %, selon le prérapport du CCE.
Pour les entreprises belges, ce resserrement pourrait alléger le poids des coûts salariaux par rapport à leurs concurrents en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. La réduction du handicap salarial est perçue comme une opportunité d'améliorer la compétitivité des produits et services belges sur les marchés internationaux.
Vers un avantage salarial en 2025 ?
Selon une source de La Libre, il est même « probable » que le handicap salarial de la Belgique se transforme en avantage dans les six prochains mois. Une projection qui, si elle se confirme, pourrait se traduire par un léger écart positif de l'ordre de 0,5 % en faveur des entreprises belges. Cette évolution placerait la Belgique en position favorable pour attirer davantage d'investissements et d'opportunités économiques, une dynamique précieuse pour son économie.
Ce potentiel avantage salarial, attendu pour 2025, résulterait d'une combinaison de facteurs, dont une modération des augmentations salariales et une meilleure maîtrise des coûts dans un contexte économique incertain.