Le 29 avril, une grève générale en Belgique paralyse l’ensemble des aéroports du pays, avec des annulations massives de vols. À Charleroi comme à Brussels Airport, tous les départs seront suspendus en raison d’une journée d’action organisée par les syndicats.
Cette grève, qui vise à protester contre des décisions gouvernementales, a des répercussions majeures sur les voyageurs, entraînant des perturbations considérables à la fois sur les vols intérieurs et internationaux. De plus, près de la moitié des vols arrivant à Brussels Airport seront également annulés, exacerbant une situation déjà chaotique. Si certains passagers parviennent à trouver des solutions alternatives, beaucoup se retrouveront bloqués.
Charleroi et Brussels Airport : paralysie totale des vols
À l’aéroport de Charleroi, ce mardi 29 avril, tous les vols sont annulés, aussi bien à l’arrivée qu’au départ, relaté Le Soir. Cette décision a été prise en raison du manque de personnel nécessaire pour assurer les contrôles de sécurité et garantir la bonne marche des opérations dans un cadre sécurisé. Cette situation affecte non seulement les passagers au départ, mais également ceux qui arrivaient à Charleroi, créant ainsi une journée noire pour l’aéroport. Les voyageurs concernés par l’annulation de leurs vols seront contactés par leurs compagnies aériennes, qui procéderont soit à un remboursement, soit à une nouvelle réservation. Toutefois, l’absence de solutions immédiates laisse les passagers dans l’incertitude et l’impossibilité de partir comme prévu.
Brussels Airport n’est pas en reste. Bien que l’aéroport ait d’abord annoncé l’annulation uniquement des départs, il s’est finalement résolu à suspendre tous les vols au départ. En outre, environ 50 % des vols à l’arrivée seront également annulés. De 240 vols à l’arrivée, seulement 120 pourront atterrir, un chiffre qui a gravement perturbé l’activité de l’aéroport. Néanmoins, une communication préalable a permis de limiter l’impact sur les passagers : selon un porte-parole de l’aéroport, « il ne semble pas y avoir trop de passagers bloqués ». L’aéroport prévoit également une forte affluence le mercredi 30 avril, avec l’arrivée de près de 8.000 passagers supplémentaires, du fait des réajustements opérés.
Vols détournés et impact sur les aéroports voisins
Face à la paralysie des aéroports belges, des vols ont été détournés vers des aéroports néerlandais, comme Rotterdam The Hague et Maastricht Aachen, pour accueillir des passagers qui auraient dû atterrir ou décoller à partir des aéroports de Charleroi et Brussels Airport. À Rotterdam, deux vols de la compagnie Tui à destination de Málaga et Alicante ont été réacheminés, tandis qu’à Maastricht Aachen, la compagnie low-cost Wizz Air a fait décoller neuf de ses avions qui étaient initialement programmés pour partir de Bruxelles. Ces redirections ont permis de désengorger quelque peu les aéroports belges, mais elles n’ont pas suffi à soulager totalement la situation. L’aéroport de Schiphol, bien qu’il n’ait pas accueilli de vols supplémentaires, reste en alerte et prêt à intervenir si nécessaire, ce qui témoigne de l’ampleur de l’incertitude qui règne autour des déplacements aériens.
Les compagnies aériennes et les aéroports mettent en place des solutions alternatives pour gérer cette situation exceptionnelle, mais ces dernières sont loin de satisfaire la demande massive de réajustements. Ce mardi, les voyageurs qui avaient prévu de partir de Belgique se retrouvent bloqués et doivent attendre des informations qui arrivent souvent tardivement. Une telle désorganisation génère une frustration grandissante parmi les passagers, déjà confrontés à des annulations de dernière minute.








