Entre les différents postes de dépense, les parents belges ont du mal à s’y retrouver à l’approche de la nouvelle année scolaire. Entre les fournitures scolaires, vêtements et autres équipements, il est très difficile de joindre les deux bouts pour la plupart d’entre eux. Pour faire des économies, beaucoup de familles essaient de dénicher les bons plans et les remises, quitte à s’aventurer de l’autre côté de la frontière.
En effet, de nombreux Belges ont pris la décision de se rendre en France pour acheter tout ce qu’il leur faut en termes d’affaires scolaires. Dans ce pays voisin, les prix proposés sont nettement moins chers que ceux en Belgique.
De nombreux Belges achètent les fournitures scolaires en France
Dans moins d’une semaine, c’est la rentrée scolaire. C’est en effet un grand événement pour les enfants qui n’attendent que ça pour enfin avoir le cartable ou encore les crayons de couleur qu’ils désiraient tant, mais cela ne signifie pas tout à fait la même chose pour les parents. Pour la plupart des Belges, la rentrée est avant tout une source de stress, car elle représente parfois un budget conséquent.
Pour la majorité des familles, la chasse aux bonnes affaires et aux promotions a déjà commencé afin de faire quelques économies. Certains d’entre eux n’hésitent pas à franchir la frontière. Effectivement, de nombreuses personnes trouvent que les prix des fournitures scolaires en France sont bien moins élevés que ceux en Belgique, ce qui pousse de plus en plus de parents à se rendre dans ce pays voisin.
Comment expliquer la différence des prix entre les deux pays ?
Pour certaines fournitures, la différence est significative. À titre d’exemple, un stylo Bic coûte 5,99 euros en Belgique, alors que le même modèle de stylo est proposé à seulement 2,49 euros en France, soit 3,50 euros de moins. Comment expliquer cette différence ?
Guillaume Vermeylen, professeur d’économie à l’UMons, a tenté d’apporter une explication. « On remarque que, pour certaines enseignes, le pouvoir de négociation en Belgique est peut-être inférieur à celui en France. Parce que c’est un grand pays, il y a des effets macroéconomiques plus importants. (…) Du coup, on peut négocier nos prix avec nos fournisseurs plus facilement en France qu’en Belgique », a-t-il expliqué.
Un autre facteur pourrait expliquer cette différence de prix : la TVA. Alors qu’elle est de 21 % en Belgique, elle est de 20 % dans le pays voisin. De plus, la Belgique doit également étiqueter les produits en trois langues, ce qui représente un coût supplémentaire qui se répercute sur le prix.
