Fin des allocations chômage : les prix des garderies explosent en Belgique

Les exclusions du chômage affecteront les garderies en Belgique, entraînant des hausses de prix importantes pour certaines familles dès janvier.

Publié le
Lecture : 2 min
chômage
Fin des allocations chômage : les prix des garderies explosent en Belgique. Crédit : Shutterstock | Econostrum.info - Belgique

À partir de janvier, des changements radicaux dans le système des allocations de chômage affecteront directement le secteur des garderies en Belgique. Des hausses de tarifs sont attendues, et de nombreuses familles se retrouvent déjà sous pression financière.

Le secteur extrascolaire se prépare à un véritable bouleversement. En raison de la suppression progressive des allocations de chômage pour les travailleurs sous statut ALE (Agences Locales pour l’Emploi), certaines familles devront faire face à une augmentation significative du coût des services de garderie. À Châtelet, de nombreux parents expriment leur inquiétude quant à l’avenir de l’accueil extrascolaire.

Un exemple frappant à Auderghem montre que le prix de l’accueil scolaire est passé de 160 euros par an à 1 200 euros pour certaines familles. Cette augmentation soudaine crée des situations dramatiques pour de nombreux foyers.

Comment expliquer cette hausse des prix des garderies

Les raisons de cette hausse sont multiples. La suppression des allocations de chômage pour les accompagnants scolaires sous le système ALE touche directement les structures qui accueillent les enfants après l’école. Sans cette aide, les garderies sont contraintes de répercuter ces coûts supplémentaires sur les familles. Les parents se retrouvent face à des frais qu’ils ne peuvent plus assumer, rendant l’accès à ces services de plus en plus difficile.

Cette situation soulève une problématique de taille, surtout dans un contexte où le coût de l’éducation ne cesse d’augmenter. Le risque est de voir de plus en plus de familles contraintes de renoncer aux services scolaires de base, comme les garderies, au profit d’alternatives moins coûteuses ou, pire encore, à l’abandon de la scolarisation extrascolaire. Le manque de personnel qualifié, dû à la réduction des postes sous statut ALE, aggrave encore cette situation, souligne RTL Info.

Des communes tentent de limiter l’impact de la réforme de chômage

Certaines communes, comme Charleroi, ont tenté d’atténuer l’impact de ces réformes en octroyant des aides financières. La ville a ainsi débloqué 100 euros par enfant pour les familles résidant sur son territoire. Toutefois, cette aide ne semble pas suffisante pour compenser la montée en flèche des coûts. D’autres initiatives locales pourraient être mises en place, mais la situation reste fragile pour de nombreuses familles, surtout celles déjà confrontées à des difficultés financières.

En parallèle, le plan Oxygène de Charleroi, qui prévoit de supprimer la gratuité des services, pourrait faire basculer certaines familles dans une précarité accrue. Pour beaucoup, la fin de la gratuité représente une charge supplémentaire insupportable. Le débat sur la gestion de l’éducation et des services extrascolaires est donc loin d’être clos.

Laisser un commentaire

Share to...