Vers la fin des certificats médicaux papier en Belgique

La suppression des certificats médicaux papier en Arizona est une réforme ambitieuse qui touche un vaste éventail d’acteurs économiques et sociaux.

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Vers la fin des certificats médicaux papier en Belgique | Econostrum.info - Belgique

Le système des certificats médicaux a été au cœur des préoccupations en Arizona ces dernières années. Alors qu’en Belgique, le nombre de personnes malades et invalides de longue durée a atteint des chiffres records, avec plus de 500 000 travailleurs en incapacité, le gouvernement fédéral a décidé de réformer cette pratique pour répondre à plusieurs enjeux économiques et sociaux. 

Une réforme marquée par la suppression des certificats médicaux papier, prévue pour le 1ᵉʳ janvier 2026, est censée améliorer le contrôle et la gestion des arrêts de travail. Cette décision, qui suscite des débats, touche aussi bien les patients que les médecins, les employeurs et les organismes de Sécurité sociale.

La suppression des certificats médicaux papier : un tournant dans la gestion des arrêts de travail

Le système des certificats médicaux a toujours été un outil essentiel pour justifier les absences des travailleurs en raison de maladie ou d’incapacité. Toutefois, ce processus, bien qu’indispensable, a souvent été critiqué pour sa lenteur et son manque d’efficacité. Avec la généralisation du télétravail et la numérisation croissante des services publics, le système papier semble devenu obsolète. Le 1ᵉʳ janvier 2026, l’Arizona mettra fin à cette pratique, et ce changement aura un impact direct sur les malades de longue durée, les médecins, les employeurs et les institutions sociales.

L’objectif affiché de cette réforme est d’améliorer le contrôle des certificats médicaux. En éliminant le format papier, les autorités espèrent renforcer la transparence et la vérifiabilité des arrêts de travail, a rapporté Sudinfo. Cette nouvelle méthode permettra une analyse plus détaillée des données relatives aux certificats médicaux, facilitant ainsi l’identification des médecins qui délivrent un nombre important de certificats ou qui en prescrivent pour des périodes prolongées. Ces médecins seront soumis à des contrôles rigoureux afin de vérifier la justesse de leurs décisions.

Pour de nombreux observateurs, cette initiative vise également à lutter contre les abus du système. En rendant les certificats médicaux plus accessibles et en facilitant leur traçabilité, l’Arizona espère réduire le nombre de certificats invalides et renforcer l’intégrité du processus. Cependant, cette réforme n’est pas sans conséquences. Certains syndicats et organisations de médecins redoutent qu’elle ne porte atteinte à la confidentialité et à la relation de confiance entre le patient et le médecin.

L’impact pour les employeurs et les travailleurs

La réforme ne se limite pas uniquement à la question des certificats médicaux. Elle introduit également des changements notables concernant les cotisations sociales et la responsabilité des employeurs. À partir de janvier 2026, les employeurs devront s’acquitter d’une cotisation de solidarité à l’ONSS (Office national de sécurité sociale) pendant les deux premiers mois d’absence du travailleur. Cette cotisation représentera 30 % de l’indemnité versée par l’INAMI (Institut national d’assurance maladie-invalidité).

Jusqu’à présent, l’employeur n’était responsable que des indemnités versées pendant les quatre premières semaines d’absence. À partir de l’année prochaine, cette responsabilité sera étendue, augmentant ainsi le poids financier pour les entreprises, notamment celles dont les employés sont fréquemment en arrêt maladie.

Cette mesure est également destinée à alléger le fardeau des travailleurs qui se retrouvent souvent dans une situation précaire en raison de l’incapacité prolongée. Si les syndicats applaudissent l’extension des cotisations, certains employeurs redoutent que ces mesures ne viennent accroître les coûts liés aux absences, déjà élevés dans certains secteurs. L’enjeu réside dans l’équilibre entre la protection des travailleurs et la préservation de la compétitivité des entreprises.

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