Épargne : Le passage de la vie active à la retraite est une transition très importante, il est donc nécessaire de s'y préparer. Pour profiter pleinement de sa retraite, il est notamment essentiel d'étudier la fiscalité à laquelle les retraités sont exposés une fois qu'ils ont quitté la vie active.
Pour bénéficier d'une fiscalité avantageuse, investir dans un plan d'épargne peut s'avérer très bénéfique, à condition de choisir les bons produits. Pour l'épargne à long terme, il est possible d'opter pour une assurance de la branche 21 (assurance-épargne). Souscrite auprès d'une compagnie d'assurances, ce produit offre un taux de base garanti sur tous les versements.
En plus de la branche 21, il est également possible de se tourner vers une assurance investissement de la branche 23. Contrairement au premier produit qui offre un taux de base sur chaque versement, le rendement de ce deuxième plan dépend du marché boursier, car vos versements seront principalement investis en actions.
Combien investir sur son contrat d'épargne à long terme ?
Concernant les sommes à investir sur les différents produits d'épargne à long terme, elles dépendent des revenus de l'épargnant. Ainsi, plus les revenus d'une personne sont élevés, plus elle peut investir. En 2024, un épargnant a la possibilité d'investir 183,60 euros plus 6 % de ses revenus nets dans le plan d'épargne à long terme de son choix. Le montant maximal qu'un épargnant peut verser sur son plan d'épargne s'élève à 2 450 euros. Pour pouvoir investir une telle somme, les revenus annuels doivent être supérieurs à 37 773,33 euros.
En ce qui concerne la fiscalité, les plans d'épargne à long terme offrent la possibilité de bénéficier d'une réduction d'impôt équivalente à 30 % des montants versés par an. Ainsi, pour le montant maximal autorisé en 2024 (soit 2 450 euros), la réduction d'impôt s'élève à 735 euros.
Cependant, il est important de noter qu'un impôt est prélevé par l'administration fiscale. D'un taux de 10 % des montants versés, cet impôt est appliqué lorsque l'épargnant atteint son 60e anniversaire ou lorsque le contrat d'épargne à long terme atteint les 10 ans d'ancienneté (pour les épargnants ayant ouvert un plan épargne après 55 ans).
En plus de l'impôt de 10 ans, d'autres frais doivent également être pris en compte (frais d'entrée, frais de gestion, frais de sortie, etc.). Enfin, il est utile de préciser que pour un plan d'épargne à long terme, la date limite pour le conclure est la veille du 65e anniversaire de l'épargnant. En ce qui concerne la durée, ce type de contrat doit avoir une durée minimale de 10 ans.